Citoyennes, citoyens,
Nous, signataires de cette pétition, demandons solennellement la suppression immédiate de tout privilège public accordé à Madame Mazarine Pingeot, fille de l’ancien président François Mitterrand, si ces avantages sont confirmés et non justifiés par une menace réelle, actuelle et documentée.
Des éléments concordants révèlent que Madame Mazarine Pingeot bénéficierait toujours aujourd’hui :
D’un poste de gendarmerie à cheval,
D’un détachement de gardes républicains,
De véhicules officiels (4x4, chevaux, escorte motorisée),
Affectés à la surveillance de son domaine privé à Souzy-la-Briche (Essonne), à 11 kilomètres d’un poste logé dans le parc de Baville.
Ces moyens, mobilisés en dehors de toute fonction officielle, représenteraient une dépense publique sans justification légale, au seul motif d’une filiation présidentielle.
L’article 1er de la Constitution française du 4 octobre 1958 dispose :
« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction. »
Le maintien d’un tel dispositif de protection pour une personne privée, sans fonction publique ni mandat, constitue une entorse manifeste à ce principe fondamental, et une survivance monarchique incompatible avec nos institutions.
L’article 432-15 du Code pénal punit de dix ans d’emprisonnement et d’un million d’euros d’amende :
« Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique, de détourner des fonds publics, ou tout autre bien, à des fins personnelles ou contraires à leur destination. »
En l’absence d’un décret officiel ou d’un danger objectivé par les services de renseignement (DGSI), cette protection pourrait relever d’un abus manifeste des moyens de l’État.
Cette loi impose une gestion transparente et justifiée des deniers publics.
Toute dépense non justifiée par une mission clairement définie et votée par le Parlement doit être considérée comme irrégulière.
Nous demandons :
Une enquête de la Cour des comptes sur l’usage de ces moyens publics ;
La suppression immédiate de tout détachement de sécurité non justifié par des éléments de menace avérés ;
Une réponse publique du ministre de l’Intérieur, Monsieur Gérald Darmanin, et du Premier président de la Cour des comptes, Monsieur Pierre Moscovici ;
Une saisine du Défenseur des droits pour rupture du principe d’égalité entre citoyens.
La République ne reconnaît ni noblesse héréditaire, ni privilège posthume.
Nul ne doit bénéficier d’un traitement d’exception financé par l’État au seul motif de sa naissance.
Dans un pays confronté à des défis budgétaires, à des inégalités croissantes, et à une exigence de transparence, ces zones d’ombre ne sont plus tolérables.
Ce privilège est une offense aux citoyens, aux forces de l’ordre, aux soignants, aux retraités, et à tous ceux qui vivent sans escorte ni château.
La République appartient au peuple. Elle n’a ni couronne, ni dynastie. Il est temps de le rappeler.
Signez cette pétition pour faire vivre l’article 1er de notre Constitution. Pour l’égalité. Pour la justice. Pour la République.
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