Suite au volet cantalien de l’émission « FNSEA : enquête sur un empire agricole » (18/01/17,
voir le reportage), la FDSEA du Cantal et ses leaders, MM. Bénézit, Amat et Escure ont porté plainte pour diffamation contre le porte-parole de la Confédération paysanne du Cantal, Stéphane Malroux. C’est dans ce cadre qu’il est entendu par le Tribunal de Grande Instance de Paris.
Il est invraisemblable que ce soit à la Conf' de se justifier devant la justice, alors que les auteurs de ces magouilles - manœuvres clientélistes - eux, ne sont pas inquiétés.
La Confédération paysanne a pourtant démontré, documents à l’appui :
- que l’argent public destiné à aider les paysans victimes de la sécheresse en 2011 a été sciemment orienté vers l’association Cantal Sécheresse qui ne livrait du fourrage qu’aux seuls adhérents de la FDSEA ; près de 159 000 € ont ainsi été captés par l’association ;
- que ce dispositif sur mesure n’a permis d’aider que 329 fermes sur les 5700 exploitations cantaliennes ;
- que parmi les bénéficiaires on retrouve la plupart des dirigeants de la FDSEA du Cantal ;
- que la Chambre d’Agriculture et le Conseil Général ont été complices de ce montage.
Cette politiques des petits arrangements dure depuis trop longtemps, au détriment des paysans du Cantal et de son agriculture. Ce système doit cessé.