Pour une lutte renforcée contre la consommation de protoxyde d’azote et la verbalisation des conducteurs sous son influence
Le protoxyde d’azote, plus connu sous le nom de gaz hilarant, est devenu un fléau dans nos villes. Ce gaz, vendu librement sous forme de cartouches, est détourné de son usage initial pour être inhalé à des fins récréatives.
Pourtant, il provoque des troubles graves : pertes de connaissance, paralysies, atteintes neurologiques irréversibles… Et de plus en plus souvent, des accidents de la route sont liés à sa consommation.
Aujourd’hui, il est urgent d’agir.
Nous demandons :
- Le renforcement des contrôles routiers visant à détecter la consommation de protoxyde d’azote chez les conducteurs.
- La verbalisation systématique de toute personne conduisant sous l’influence de cette substance.
- Une campagne nationale de prévention auprès des jeunes et du grand public sur les dangers réels de ce gaz.
- Une réglementation plus stricte de la vente et de la détention de cartouches de protoxyde d’azote.
Chaque jour, des vies sont mises en danger pour quelques minutes d’euphorie.
Ne laissons pas cette pratique se banaliser.
Signez cette pétition pour protéger la santé publique, renforcer la sécurité routière et envoyer un message fort : le protoxyde d’azote n’est pas un jeu.
Halte au protoxyde d’azote : sanctionnons enfin les conducteurs sous gaz hilarant !
Description courte :
Le protoxyde d’azote détruit des vies et provoque des accidents graves. Trop de conducteurs consomment ce gaz avant de prendre le volant, sans aucune sanction. Exigeons des contrôles renforcés, des amendes systématiques et une vraie prévention nationale.
Assez d’indifférence ! Le protoxyde d’azote n’est pas un jeu, c’est un danger mortel. Ensemble, faisons bouger les lois pour protéger nos routes et nos jeunes.
Signez et partagez massivement !
“Pas de rires au volant — le protoxyde d’azote tue.”
- “Le gaz hilarant, c’est pas marrant : stop au protoxyde d’azote.”
- “Un shoot de gaz, une vie brisée.”
- “Conduire sous protoxyde = danger mortel.”
- “On ne rit pas avec la mort : stop au protoxyde d’azote.”
- “Zéro tolérance pour le gaz hilarant au volant.”
points clefs:
1. Des détecteurs portables existent déjà en prototype / commercial : certaines entreprises annoncent des appareils capables de quantifier le N₂O dans l’air expiré (test type « souffle ») — par exemple Respira qui présente un appareil portable « NitrousTest » pour mesurer le gaz dans l’haleine.
2. Des études scientifiques confirment la faisabilité : des publications récentes (2025) montrent qu’on peut détecter du N₂O dans l’air expiré après usage récréatif avec des détecteurs infrarouges portables validés en laboratoire/ex-vivo. Ces travaux évaluent aussi la durée pendant laquelle le N₂O reste mesurable.
3. De nombreux capteurs et recherches sur la spectroscopie / photoacoustique / NDIR existent — il y a des communautés techniques (entreprises de capteurs, laboratoires européens) qui adaptent des technologies de détection de gaz portables pour mesurer le N₂O. Exemples : capteurs NDIR, photoacoustique, sociétés de breath analysis.
4. Limitations scientifiques et opérationnelles majeures : la fenêtre de détection est courte (le N₂O s’élimine rapidement de l’organisme), et des facteurs (humidité, CO₂, interférents) compliquent l’analyse sur le terrain. De plus, il n’existe pas encore de seuil légal harmonisé (ppm dans l’haleine ou sang) pour caractériser une « conduite sous influence » du N₂O. Ces éléments retardent l’homologation et le déploiement pour la police routière.
5. Pas (encore) de grand projet Horizon explicitement dédié au dépistage routier du N₂O : on trouve des projets européens sur la détection de gaz, capteurs portables et surveillance environnementale, mais peu (ou pas) de projets publics majeurs uniquement centrés sur un dispositif routier homologué pour N₂O — la recherche est plutôt portée par laboratoires universitaires et petites entreprises. (Sources : publications TNO / Maastricht / rapports techniques).
Actions concrètes:
1. Demander un pilote national / régional : financement d’une expérimentation (police + recherche + entreprise) pour tester un détecteur portable sur des contrôles routiers (procédure, conditions, chaines de preuves).
2. Exiger la création d’un groupe de travail (Ministère de l’Intérieur, santé publique, ANSM/ONDRP/OFDT, laboratoires universitaires, acteurs privés) pour définir des seuils de détection et une méthode d’homologation.
3. Réclamer une campagne de prévention immédiate ciblant la jeunesse, en parallèle des travaux techniques.
4. Soutien à la recherche : réclamer que les appels à projets (Horizon Europe / ANR / fonds régionaux) incluent des volets « détection routière N₂O ».
Qui contacter:
Respira / NitrousTest (entreprise commerciale annonçant un test haleine).
Études universitaires 2025 sur la détection ex-vivo du N₂O (Maastricht / VU / TNO).
Fournisseurs de capteurs professionnels (NDIR, photoacoustique) — ex. Olythe, Edinburgh Sensors — pour appuyer la faisabilité technique.
Sources principales consultées : Respira (NitrousTest), article scientifique « Ex vivo detection of recreationally consumed nitrous oxide in exhaled breath » (2025), TNO / publications universitaires et fiches entreprises de capteurs.
Merci à vous.