Pour le retour du Dragon 62 de la sécurité civile sur la base du Touquet !

Mobilisons nous pour le retour du Dragon 62 sur la base du Touquet !.

Ce Lundi 10 février, juste après l'Enduropale nous apprenions la "mise en sommeil" de la base hélicoptère de la sécurité civile du Touquet.
Deux jours plus tard le Dragon 62 s'envolait vers Nîmes pour une durée "indéterminée"...

En décembre 2013 le président de la République François Hollande annonçait l'ouverture d'une base de la sécurité civile en Guyane pour mars 2014 alors comment ne pas faire le lien ?
La nécessité d'ouvrir une base en Guyane n'est ici pas contestée mais les départements du Nord doivent ils être sacrifiées au profit de cet objectif ?

Le groupement hélicoptère de la sécurité civile comptait jusqu'ici uniquement deux bases au Nord de Paris, avec la fermeture de la base du Touquet la plus proche est celle du Havre, à au moins une heure de vol du Centre Hospitalier de Boulogne...

Comment expliquer ce départ alors que la région Nord pas de Calais est la troisième région de province par le nombre d'habitants, plus de 4 millions... soit 6,5% de la population nationale ?.
L'augmentation conséquente de la population de la côte d'opale durant la saison touristique ne justifiait elle pas aisément l'installation d'une base de la sécurité civile au Touquet ?.

De nombreuses missions de sauvetage ont été effectuées sur les différents départements du nord.
En 2013, 440 interventions étaient comptabilisées dont 330 personnes secourues.

Partout où les moyens traditionnels de secours n'avait pas accès, de jour comme de nuit en milieu terrestre ou maritime l' EC145 de la sécurité civile du Touquet intervenait.
A son bord un équipage formés aux situations périlleuses, pilote, mécanicien opérateur de bord, Médecin urgentiste, infirmier anesthésiste, pompiers spécialisés en intervention en milieu périlleux (GRIMP), pompiers plongeurs héliportés (PLH)...
En collaboration avec la gendarmerie, les CRS ou le SAMU, le dragon 62 était prêt à intervenir dans les plus bref délais.

Alors comment envisager que la sécurité des habitants du Nord soit sacrifié sur l'autel des restrictions budgétaire ?

Enfin, que penser de l'attitude d'un état qui, alors qu'il s'en émeut souvent, adopte les mêmes méthodes que celle des "patrons voyous", déménageant en 2 jours l'outil de travail de ses salariés sans aucune autre forme d'explication ?

Ensemble défendons, tels les bonnets rouges bretons, les intérêts de notre région, pour qu'elle ne soit pas une fois encore, laissée pour compte !