Présenter le problème que je veux résoudre ? Mais je ne veux pas le résoudre tout seul ! J'en ai marre de cette dictature, marre de passer pour Madame Soleil parce que je prédis des restrictions qui arrivent des années après. J'ai aucun mérite, y a eu Orwell, Huxley, Bradbury, V pour Vendetta, Matrix et bien d'autres qui n'ont pas arrêté d'en parler. Même Demolition Man, sous ses airs de film d'action B, nous montrait les dangers de laisser dériver le "politiquement correct" couplé à une peur panique. Cela fait des décennies qu'on est prévenus du hold-up qui se joue sur nos vies et nos libertés !
Aujourd'hui nous sommes dans l'irrationnel pur. Nos gouvernants se complaisent dans les peurs des "braves gens", ceux que Macron qualifie de : "ceux qui ne sont rien". Vous vous souvenez ? "Dans les gares" il disait. Ils adorent la peur, c'est ce qui permet de faire accepter l'inacceptable. J'aimerais qu'on leur montre, à ces Narcisse qui se croient intouchables, que la colère aussi elle est dans le spectre de l'irrationnel, que la rage et la véhémence d'un peuple peut à jamais les enterrer, eux qui s'imaginent surpuissants. J'aimerais qu'on prenne notre destin en main, parce que c'est nous, par notre travail, par nos idées, par ce que nous sommes, qui faisons tourner la boutique. Audiard disait : "Nous sommes gouvernés par des lascars qui fixent le prix de la betterave mais ne sauraient pas faire pousser un navet." Ici mes voisins agriculteurs n'ont jamais arrêté de bosser, eux, pour que la Brigitte ait de quoi remplir ses assiettes à pain toutes neuves à 500 000 €, tandis qu'on crève et qu'on doit remplir des feuilles de papier pour avoir le droit de pisser. Enfin moi je pisse sur les feuilles après avoir écrit "AUSWEIS" dessus.
Cette "pétition" est plus la tribune d'un individu éveillé qui a sérieusement la niaque pour faire bouger les choses, plutôt qu'une liste de signatures à présenter à un élu corrompu de plus.
Merci de m'avoir lu, j'espère que ça vous permettra de savoir que : vous n'êtes pas seul à vouloir renverser la table. Je suis prêt, nous sommes nombreux à l'être. Allons-y, un grand coup de balai et on pourra RESPIRER ! Mettez-moi devant, j'ai pas de femme et pas d'enfants, si je me prends des balles, je ne laisserai personne sur le carreau.
Gavroche
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