Chers membres du futur gouvernement
Nous, étudiants de Belgique, souhaitons exprimer notre profonde préoccupation concernant la réduction prévue des heures de travail autorisées pour les étudiants, passant de six cents heures à quatre cent septante-cinq heures.
Pendant deux ans, nous avons bénéficié de six cents heures de travail, ce qui nous a permis de subvenir à nos besoins financiers tout en poursuivant nos études. Cette flexibilité nous a offert la possibilité de réaliser des projets personnels et académiques que nous n'aurions jamais pu envisager autrement. Pour beaucoup d'entre nous, ces heures supplémentaires ont été essentielles pour équilibrer les coûts de la vie et les frais de scolarité.
Certes, tous les étudiants n'ont peut-être pas besoin de six cents heures, mais pour ceux dont les parents ne disposent pas de ressources financières suffisantes, ces six cents heures sont indispensables. Elles leur permettent non seulement de soutenir financièrement leurs parents, mais aussi de maintenir une vie sociale équilibrée et d'acquérir des outils et des opportunités qu'ils ne pourraient jamais se permettre autrement.
Or, la réduction de ce quota d'heures représente une régression significative. Alors que vous prônez l'importance du travail acharné et de l'autonomie financière, cette décision semble contradictoire. En réduisant les heures de travail autorisées, vous privez de nombreux étudiants du soutien financier indispensable pour réussir leurs études et leurs projets de vie.
Nous vous demandons de reconsidérer cette décision et de maintenir le quota actuel de six cents heures. Il est crucial de soutenir les étudiants dans leur quête d'indépendance financière et de succès académique, surtout dans un contexte économique difficile.
Merci de votre attention à cette demande.
Respectueusement,
Consolate Lumbala Kabedi
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