L'Ariège ne doit pas être un territoire perdu pour l’homme au profit des ours.
L’Ariège est habitée depuis la Préhistoire, et aujourd’hui de nombreux villages sont enclavés dans les montagnes, et de nombreux Ariégeois veulent y vivre en élevant et cultivant dans la sécurité, comme leurs ancêtres.
L’Ariège n‘a pas vocation à devenir un zoo pour citadins en vacances. En terme de surface et densité de la population, on ne peut pas la comparer avec un parc comme Yellowstone par exemple (voir la carte de l’Ariège ci jointe, habitée par l’homme)
40 ours aujourd'hui dans ce département, alors que pendant 30 ans il n’y en a pas eu, sans le moindre déséquilibre, mais bien au contraire, une vie sereine et tranquille dans la montagne pour les hommes et autres animaux sauvages ou domestiques
Voilà la réalité de ceux qui vivent aujourd’hui sur place, et l’origine de la colère :
cf. Libération
« Entre le 1er janvier et le 10 octobre 2019, dans le seul département de l’Ariège, l’ours est accusé d’avoir tué 1 140 brebis, moutons et agneaux (655 ovins l’an passé, 259 en 2015)… mais aussi 31 vaches et veaux, 20 juments et chevaux, proies qui ne constituent pas son alimentation ordinaire. Six «autres» victimes sont recensées, dont des «patous», les chiens de berger des Pyrénées. »
Donc, ce sont les raisons concrètes des gens qui vivent localement près des ours qui doivent être entendues et non celles d’une idéologie ayant un lien fantasmé avec le respect de la nature.
Si il est abject d’avoir tué les ours pyrénéens, il est pitoyable d’avoir parachuté des ours Slovènes, et de vouloir en introduire d’autres.
Non, à la réintroduction des ours dans les Pyrénées.