Réhabilitons les métiers de l’herboristerie

Le 26/05/2019 :

Bonjour à tous,

Encore merci pour votre soutien afin de reconnaître, enfin le métier d’herboriste en France !

En comptant les signatures papiers nous sommes à plus de 85 000 signataires !

Des nouvelles de notre travail sur l’herboristerie :

Nous sommes tous mobilisés et continuons à nous réunir avec les pharmaciens, les médecins, les écoles d’herboristerie, les paysans-herboristes, et toutes les bonnes volontés pour dialoguer, et construire ensemble des propositions concrètes pour préparer les bases d’une proposition de loi pour la reconnaissance des métiers d’herboristes. Ce travail prend du temps, mais il est constructif, et essentiel pour faire dialoguer tous les acteurs et bâtir une proposition solide.

Les Sénatrices et Sénateurs poursuivent eux aussi leur travail de concertation.

Joël Labbé, Sénateur du Morbihan, engagé pour l’herboristerie, organisait  le 24 mai un colloque au Palais du Luxembourg à Paris, sur Les métiers de l’herboristerie.

Les membres du collectif étaient présents à cette occasion et ont eu la parole pour défendre leur vision de l’herboristerie et du futur de cette profession. 

Voici les premiers intervenants confirmés :

Caroline Gagnon,présidente de la guilde des herboristes du Québec, Henri Joseph,pharmacien, co-fondateur du laboratoire Phytobôkaz (Guadeloupe), membre de l’Aplamedarom,  Katéri Jouveauxnaturopathe et Heilpraktiker diplômée en Allemagne, Michel Pierre,de l’Herboristerie du Palais Royal, président du Synaplante, Guillaume Cousyn,DGCCRF, La Fédération française des écoles d’herboristerie, Aline Mercan, médecin généraliste et anthropologue de la santé, Thierry Thévenin,producteur-cueilleur de plantes médicinales, porte-parole du syndicat des Simples, Cyril Coulard, pharmacien, titulaire de l'Herboristerie du Père Blaize à Marseille, Sabrina Boutefnouchet, maître de conférences en pharmacognosie à la faculté Paris-Descartes, Pierre Champy, professeur de pharmacognosie à l'université Paris-Sud, Jean Maison, négociant-herboriste, fondateur du Comptoir d’Herboristerie, Eric Richard, chargé d’ingénierie de formation au CFPPA Nyons, établissementspécialisé dans les Plantes à parfum aromatiques et médicinales(sous réserves). Laurent Gautun,fondateur gérant d’Essenciagua, Un représentant « Plantes Aromatiques et Médicinales » de laConfédération paysanne. (Autres intervenants en cours de confirmation)

Le 29/11/2018 :
Bonjour à tous,

Grand merci pour votre soutien afin de reconnaitre enfin le métier d’herboriste en France !
Un documentaire de Daniel Schlosser  « EN QUÊTE DES NOUVEAUX HERBORISTES »a été diffusé le lundi 26 novembre sur France 3 Grand Est  dans l’ émission « Qui sommes nous ? »).

Ce film d'auteur montre le métier spécifique de Paysan-herboriste, lequel est qu'une des diverses composantes des métiers de l'herboristerie



Ce film sera diffusé lors d’un Ciné-débat en présence du réalisateur, du sénateur Joël Labbé et de Thierry Thévenin
Le 6 décembre à Bordeaux4 rue des Douves33800 BORDEAUX (près de la gare de Bordeaux St-Jean)

Venez nombreuses et nombreux pour échanger ! D’autres cinés-débats seront organisés en Bretagne, à Vierzon, à Marseille, à Strasbourg, à Paris, nous vous tiendrons informés dès que possible. Vous pouvez joindre directement le réalisateur Daniel Schlosser [email protected] si vous souhaitez organiser un ciné-débat près de chez vous.

Nous ne lâchons rien, nous nous rencontrons avec les pharmaciens, les médecins les écoles, les paysans-herboristes, et toutes les bonnes volontés pour préparer les bases d’une proposition de loi qui devrait être déposée l’année prochaine.

Nous nous retrouverons également cet hiver pour bâtir ensemble des offres de formation complémentaires et synergiques (centres d’enseignement agricoles, écoles d’herboristerie et Université).

Le sénateur Joël Labbé va continuer le travail de mission avec le groupe des sénateurs et des sénatrices qui veulent bien poursuivre. Les auditions vont reprendre sous forme de groupes de travail à la mi-décembre.
Il est parti cette fin de mois de novembre en outre-mer à Tahiti pour une rencontre autour des professionnels des plantes médicinales qui rassemblent les acteurs de tous les outre-mer. En Métropole comme en outre-mer, rassemblons-nous tous autour de lui pour faire bouger les lignes politiques autour de l’herboristerie.

Par ailleurs en juillet prochain, une loi Santé sera discutée et votée au Parlement, signer cette pétition est aussi l’occasion de faire entendre en amont votre voix et vos attentes en matière de pluralité de l’offre de santé.

Un grand merci à toutes et à tous !


Le 29/09/2018 :

Cette semaine, la Mission d’information du Sénat initiée par Joël LABBE Sénateur du Morbihan a présenté son rapport et ses recommandations à la presse. 
Nous avons fait un premier pas en avant. C’est le tout début d’un long combat qu’il faut soutenir et renforcer sans relâche. 

Nous devons continuer à nous mobiliser massivement et durablement 
Les sénatrices et les sénateurs de mission ont acté les points suivants à l’unanimité, au terme d’âpres débats. 

Vos 25 000 signatures en 24H00, et surtout vos commentaires positifs, magnifiques et déterminés ont pesé c’est certain dans leur débat. 

Les NON A L’HERBORISTERIE, les CIRCULEZ Y’A RIEN AVOIR, LA NÉGATION DES SAVOIRS TRADITIONNELS relatifs aux plantes médicinales, répétés par les ministères de la Santé depuis 1945 sont derrière nous !  

La mission reconnait que « Les plantes médicinales et l’herboristerie sont à la croisée des savoirs ancestraux et des enjeux d’avenir » et que « Les herboristes ont toujours existé »
La mission du Sénat propose :

- d’inscrire les connaissances et les savoir-faire relatifs à l’usage traditionnel des plantes médicinales au patrimoine immatériel de l’UNESCO, de soutenir les formations en ethnomédecine et ethnopharmacologie 

- de créer des jardins botaniques dans les écoles de réexaminer la liste des 148 plantes médicinales en vente libre pour y intégrer des plantes des outre-mer ou des plantes ne présentant pas risque d’emploi.

- d’étudier la possibilité de la compléter de leurs usages traditionnels reconnus et validés concernant « les petits maux au quotidien »

- d’établir au niveau européen, un cadre gradué des allégations de santé fondé sur la reconnaissance de leur usage traditionnel en intégrant les avancées des connaissances scientifiques.

- de sortir du blocage qui limite l’information des consommateurs et l’innovation dans le secteur.

- de lever les blocages réglementaires des médicaments et soins vétérinaires à base de plantes de lever les blocages réglementaires qui pèsent sur l’émergence de une filière française du chanvre thérapeutique.

La mission a décidé de poursuivre les réflexions sur les métiers d’herboriste
elle reconnait qu’il n’existe pas UN, mais DES métiers d’herboristes 
elle reconnait que les pharmaciens-herboristes, herboristes de comptoir, boutiques spécialisées, paysans-herboristes existent et sont en attente de reconnaissance elle reconnait que nous nous sommes organisés et autorégulés. Elle reconnait que les écoles privées assurent des formations qui connaissent un succès grandissant 

La mission est partagée entre deux positions.
 
Les sénateurs et les sénatrices qui souhaitent acter et accompagner la RÉALITÉ DES FAITS « en reconnaissant la diversité et les compétences de tous les herboristes pour répondre aux attentes des consommateurs » 
Les sénateurs et les sénatrices qui dans une sorte de déni corporatiste tel qu’il est soutenu et véhiculé par les l'Ordre des pharmaciens et des médecins « estiment que des herboristes, autonomes vis-à-vis des pharmaciens ne seraient pas à même de protéger la santé publique en raison des actions complexes des plantes ». 

À ceux-ci nous répondons, LES HERBORISTES AUTONOMES EXISTENT et ne SONT PAS UN DANGER pour la santé publique  
Le Canada, la Belgique ont reconnu les herboristes, cela n’a pas entrainé de catastrophe sanitaire nationale !!!

Vous pouvez regarder l’émission-débat de Public Sénat qui illustre parfaitement ces deux positions.
La mission conclut le rapport en soulignant son ABSENCE DE CONSENSUS.

Toutefois la mission décide de poursuivre la concertation avec tous les acteurs de l’herboristerie pour ENVISAGER les conditions d’une reconnaissance ÉVENTUELLE des métiers d’herboristes 

VOUS AVEZ COMPRIS, aidons massivement nos sénatrices et nos sénateurs « réticents » à envisager, à « éventuellement reconnaitre »
a tout simplement traduire en actes législatifs leurs propres mots. 

"LA SANTÉ PAR LES PLANTES : DES SAVOIRS ET PRATIQUES A REHABILITER » 

Cliquez pour consulter a synthèse du rapport évoquée ici