Aujourd’hui, les sénateurs sont élus indirectement par d’autres élus (municipaux, départementaux, régionaux, députés), dans un système qui peine à représenter la diversité des idées. Ce mode de désignation favorise des partis en perte de légitimité : Les Républicains, par exemple, dominent le Sénat malgré un score inférieur à 5 % à la présidentielle de 2022.
Il est temps de renouveler profondément cette institution.
Ma proposition :
- 232 sénateurs seraient élus directement à la proportionnelle, tous les trois ans, avec un renouvellement par moitié pour éviter le mimétisme avec l'Assemblée nationale.
- 116 sénateurs resteraient élus par les élus locaux, assurant une forme de continuité et de modération. Un sénateur serait attribué par département ou territoire d’outre-mer.
Garantie démocratique : aucun parti ne pourrait détenir
plus d’un tiers des sièges afin d’encourager la
pluralité et les coalitions d’idées. Les sénateurs seraient ainsi contraints de négocier et construire ensemble les textes de loi.
Cette réforme permettrait de rééquilibrer les rôles des deux chambres : le Sénat deviendrait le reflet des choix citoyens, tandis que l’Assemblée nationale garderait sa vocation territoriale.
Objectif de la pétition : faire émerger cette demande, créer un élan citoyen et la porter sur la plateforme sénatoriale.
Redonnons
la parole au peuple, à
la diversité des idées, et à
l’audace progressiste.
Aujourd’hui, 80 % des Français sont favorables à la fin de la corrida. Une majorité souhaite aussi une régulation de la chasse, en particulier son interdiction le dimanche, ainsi qu’une transparence accrue sur l’usage des fonds publics. Ces demandes sont systématiquement bloquées par des minorités institutionnelles.
Ce n’est pas le peuple qui est silencieux, c’est le système qui ne l’écoute plus.
Il est temps de transformer le Sénat pour que nos voix comptent
réellement.