Pétition pour le pouvoir d'achat

Monsieur le Président,

Changez de politique !

Si le taux de croissance annuel, de plus de 5% au moment des « Trente Glorieuses », a chuté pour tomber en dessous de 2%, jamais la France (6ème puissance mondiale) n’a créé autant de richesses qu’au XXIème siècle.

Malheureusement depuis des années, le système vicieux de blocage des salaires, des retraites et de la rémunération du travail a provoqué un appauvrissement des Français qui travaillent et se lèvent tôt le matin (ouvriers, paysans, artisans, petits commerçants, travailleurs indépendants, etc…) ou qui ont longtemps travaillé comme les retraités.

Tous les prix augmentent mais salaires, retraites et revenus des classes populaires et moyennes sont bloqués, d’où une perte de pouvoir d’achat de 2 à 3% chaque année. Cherchez l’erreur !

Il est scandaleux que nos enfants vivent moins bien que notre génération et que l’avenir de nos petits-enfants soit menacé, qu’un agriculteur se suicide tous les deux jours et que beaucoup de nos réfrigérateurs soient vides dès le 15 du mois.

Actuellement, le premier problème de la société française, c’est la répartition inégale des richesses créées par le travail et donc la justice sociale.

Le peuple de France ne veut pas des miettes que vous lui proposez mais vivre dignement de son travail.

Au lieu de supprimer l’ISF et d’augmenter la CSG sur les retraites, attaquez-vous en priorité aux multinationales, aux GAFA, à l’évasion fiscale (80 milliards d’euros par an). En France il y a beaucoup d’argent : prenez-le là où il est et non pas aux classes populaires et aux retraités qui ont travaillé toute leur vie.

En clair le peuple vous demande seulement une meilleure répartition des richesses :

1. En redonnant du pouvoir d’achat par une revalorisation des petites retraites et des salaires les moins élevés (et non par une prime d’activité qui n’est pas prise en compte pour les retraites et qui ne bénéficiera pas à tous les smicards).
   
2. En mettant fin au C.I.C.E. (cadeau de 40 milliards d’euros aux entreprises chaque année)
   
3. En restaurant l’impôt sur la fortune (ISF)
   

Au lieu d’être le Président des « ultra-riches », devenez le Président du peuple et écoutez-le !

Instaurez le référendum d’initiative citoyenne (RIC)

Je vous en conjure, Monsieur le Président, écoutez le peuple qui a faim et changez de politique.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations citoyennes.

Henri Barbe

Gilet jaune