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Collectif pour le soutien de l'appel des femmes du Kivu pour la paix
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Destinataire(s) :
députés et sénateurs français, parlementaires européens
La pétition
Vingt ans bientôt que l’Est de la RDC est en proie aux conflits armés interminables pour des objectifs inavoués qui sèment la désolation dans la région, notamment à travers les viols des femmes de tous âges.
Les auteurs de ces crimes inqualifiables (milices armées rebelles en tout genre associées aux sociétés minières opérant dans la zone, armées d’États de la région des Grands Lacs, voire la Monusco) ne sont pratiquement jamais inquiétés.
Les provinces orientales de la République Démocratique du Congo regorgent d’innombrables ressources naturelles (pétrole, gaz, diamant, or, uranium, cuivre, niobium, cassitérite et surtout le fameux COLTAN (colombo-tantalite), minerai magique et maudit. Le coltan, autrement dit l’« OR GRIS », suscite tout particulièrement les convoitises. Ce minerai stratégique du XXIe siècle est essentiel à la fabrication des téléphones mobiles, des ordinateurs, des avions, des missiles, des satellites, etc.
Sur fond de violences et de massacres, des travailleurs esclavagisés alimentent le marché mondial du coltan pour le compte des trafiquants divers.
Les conflits en RDC ont des origines identifiables (ingérence des pays voisins en mal d’expansion territoriale, conséquence du génocide au Rwanda, contrebandes internationales, pression industrielle, kleptocratie établie à Kinshasa). La confusion souvent entretenue entre leurs causes et leurs effets brouillent les pistes. Heureusement, les logiques de guerre n’ont pas le monopole de l’initiative politique : des signes pour faire taire les armes existent aujourd’hui au Congo aussi ! En vue d’une paix durable…
Pourquoi la « communauté internationale » – représentée pour la RDCongo par une troïka (USA, France, Belgique) – à laquelle ont été associés des États africains (Afrique du Sud, Tanzanie, Angola) ainsi que le gouvernement de la République Démocratique du Congo ne cherche-t-elle pas à mettre un terme immédiat à ces violences faites aux femmes.
Pourquoi l’immense richesse de cette région côtoie-t-elle la pauvreté la plus extrême ? Quelles solidarités et actions mettre en œuvre ici ?
Nous attendons de nos élu-e-s qu’ils incitent le gouvernement français à prendre des initiatives pour que la paix et la sécurité soient rétablies dans ces provinces de l’Est de la RDCongo (Ituri, Sud et Nord Kivu).
Des sociétés civiles à travers le monde expriment des exigences fortes que nous soutenons, à savoir que :
• La Monusco (force des Nations Unies) doit s'associer aux forces gouvernementales pour protéger efficacement les populations civiles et neutraliser les bandes armées. La France, en tant que membre du conseil de sécurité des Nations Unies, peut agir en ce sens.
• L’Europe doit adopter des règles contraignantes obligeant les entreprises européennes mais aussi les importateurs de produits finis de s’assurer de la traçabilité des minerais tels que le niobium, la cassitérite, le coltan, que les mines ainsi exploitées répondent à des normes internationales de sécurité, qu’elles ne sont pas sous le contrôle des groupes armés, qu’elles n’emploient d’enfants mineurs, de femmes réduites à l’état d’esclaves sous peine de sanctions sévères .
L’objectif est donc de réguler l’entrée sur le continent européen des produits miniers provenant de toutes les zones en conflit (au-delà donc de la seule Afrique Centrale) en instaurant un système de traçabilité, afin que les produits miniers soient identifiés dès leur sortie des mines. Des contrôles doivent donc être effectués sur place afin de vérifier l’application de ces règles sur les sites d’extraction.
C’est pourquoi nous demandons aussi aux députés européens qu’ils votent les textes contraignants actuellement soumis au Parlement européen et qu’ils refusent que ces textes soient édulcorés et ne s’appliquent qu’au bon vouloir des groupes multinationaux qui utilisent ces minerais.
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