Nous, parents, viscéralement attachés aux valeurs et principes républicains de liberté, d’égalité et de fraternité, ne voulons pas que l’Etat prévale sur les parents (sauf indignité) pour décider ce qui est bon pour ses enfants.
Nous ne voulons pas, au nom de ces valeurs et principes, avoir à demander une « autorisation » pour choisir le mode d’instruction que nous estimons convenir à nos enfants, y compris pour une instruction en famille.
Nous ne voulons pas, au nom de ces valeurs et principes, que les mouvements de jeunesse, les associations culturelles ou les associations caritatives dans lesquelles nous œuvrons et qui font grandir nos enfants dans la découverte des autres et du monde soient asphyxiées par une administration suspicieuse et inutilement technocratique et intrusive.
Nous appelons donc les parlementaires et le gouvernement à ne pas dévoyer le renforcement du « respect des principes républicains », à ne pas en faire une machine à placer les familles et les parents sous tutelle de l’Etat et à ne pas chercher à imposer, soi-disant au nom de ces principes, un modèle unique et étatique de transmission des valeurs et principes républicains.
Ces principes et valeurs, nous les partageons tous, , et c’est primordialement aux familles qu’il appartient de les expliquer et de les faire vivre à leurs enfants.