Ils ont dissous les partis, tué la démocratie, et se sont imposés au pouvoir pour 5 ans.

Depuis le 18 août 2020, le Mali vit sous un régime militaire issu d’un double coup d’État. À sa tête, le colonel Assimi GOÏTA, auteur de ces prises de pouvoir, s’est progressivement installé à la tête de l’État par la force, en dehors de toute légitimité populaire, en renversant successivement les régimes de transition et en bafouant les engagements pris devant le peuple malien.

Près de cinq ans plus tard, la situation s’est considérablement aggravée :

• L’insécurité s’est enracinée ;
• Le terrorisme prospère ;
• Le pays est exposé à des périls internes et externes sans précédent ;
• Les droits et libertés fondamentaux sont piétinés.

Le 29 avril 2025 marque un nouveau basculement : au nom d’une prétendue « phase nationale de concertation », une poignée d’affidés a décidé de dissoudre l’ensemble des partis politiques, de suspendre indéfiniment les élections, de museler l’opposition, et de proclamer Assimi GOÏTA Président de la République pour une durée de cinq ans renouvelable, sans élection ni débat.

Il ne s’agit plus d’une transition, mais d’une confiscation ouverte de la souveraineté populaire.
Il ne s’agit plus d’un processus de refondation, mais d’une installation autoritaire, à rebours des principes républicains.

Face à cette dérive grave et manifeste, nous, citoyennes et citoyens du Mali, refusons de nous taire.

Nous appelons toutes les forces patriotiques à se mobiliser, à se lever, à signer cette pétition pour :

• Défendre la République,
• Sauvegarder la démocratie,
• Exiger le respect de la souveraineté du peuple malien.

Ce pays n’appartient pas à une junte. Il appartient à son peuple. Le pouvoir ne s’impose pas. Il se gagne par les urnes !