Le 1er octobre 2017 à la gare de Marseille-Saint-Charles, deux jeunes femmes, Mauranne 20 ans et Laura 21 ans, sont tuées à l'arme blanche. La veille, l’assaillant Ahmed Hanachi, interpellé pour vol à Lyon, avait été libéré du fait de l'absence d'une personne ayant autorité pour signer la procédure d’expulsion et de placement dans un centre de rétention. Cette tragédie revendiquée par l’Etat Islamique, fût stoppée grâce à l'intervention d’un membre de l'opération Sentinelle.
Le 8 février 2021, le conseil municipal a décidé de rebaptiser l'avenue des Aygalades en mémoire d'Ibrahim Ali. Jusqu’alors, seule une plaque, posée il y a plusieurs années, commémorait l’adolescent. Cette pétition qui se veut transpartisane, n’a pas vocation à faire naître une polémique sur cet autre sujet, mais de souligner qu’aujourd’hui on refuse de tels honneurs aux deux jeunes filles.
Ce même 8 février 2021, le maire de Marseille a REFUSÉ de mettre au débat un amendement présenté pour donner à une rue le nom de Laura et Mauranne. Ce mépris devient une habitude pour une partie de classe politique marseillaise. En effet en 2018, Certains élus ont refusé de donner le nom d’Arnaud Beltrame à une place du XVe arrondissement !
Nous avons l’obligation morale de ne jamais oublier les victimes du terrorisme. C’est pour cela, qu’un hommage fort doit être rendu à ces femmes. C’est une nécessité, face à laquelle Benoît Payan ne peut se contenter fuir !
A l’heure où seulement 2% des rues portent des noms de femmes, espérons que ce maire de gauche ne manquera pas l’occasion de nous démontrer son progressisme.