Pour une meilleure protection des victimes de harcèlement au travail

Les violences faites aux femmes peuvent prendre plein de formes. En 2010, les prud'hommes de Lens ont reconnu que la directrice d'une association (une mission locale) a été reconnue victime de harcèlement moral.

Ce jugement a été confirmé par la cour d'appel de Douai. Etre victime de harcèlement moral correspond à un viol psychologique, les mots aussi peuvent tuer. Elle a, d'ailleurs, fait deux tentatives pour mettre fin à ses jours ... elle a gagnée aux prud'hommes et à la cour d'appel de Douai, mais résultat aujourd'hui, elle est sans emploi et ceux qui l'ont harcelé ont conservé leurs postes et pour cause : le président de l'association est l'actuel maire d'une commune minière et son DGS BD, l'auteur des faits, n'a jamais été inquiété (lui aussi très impliqué dans le monde politique ...) elle voudrait obtenir une vraie réparation la seule qui vaille : que les auteurs de ces faits soient amenés à quitter leur poste et ne puissent plus jamais occuper un poste à responsabilité et qu'elle soit réintégrée à son ex-poste, avec ses salaires perdus et son ancienneté recalculée de façon rétroactive.

Monsieur le Président puisque la violence faites aux femmes est une cause primordiale pour vous, agissez pour que cette femme ,victime reconnue par la justice,  soit réintégrée à son poste de directrice et les auteurs du harcèlement obligés de quitter tous les postes à responsabilité qu'ils occupent quelle que soit leur appartenance politique ...