Lettre ouverte à Emmanuel Macron, président de la République Française
Monsieur le Président,
Je m’adresse à vous en tant que contribuable, qui participe, avec ses impôts, à la création des fonds destinés à payer votre salaire ainsi que celui de vos ministres, le coiffeur de votre épouse, la rénovation des salles à l’Elysée et d’autres choses encore. Contrairement aux idées reçues, vous êtes donc mon employé et non l’inverse. En tant que membre du vaste collectif de vos employeurs je souhaite vous exprimer mon profond mécontentement de votre gestion de la crise sanitaire du COVID.
Dès votre arrivée au pouvoir, votre politique a eu pour résultat la division des français — et pour s’en rendre compte il suffit de se remémorer la crise des gilets jaunes.
Mais aujourd’hui encore plus qu’hier, vos décisions créent et renforcent des cassures au sein du peuple : jeunes contre vieux, fêtards et vacanciers contre reclus, commerçants non-essentiels contre grandes surfaces, chômeurs contre fonctionnaires…
De ce fait, vous et votre gouvernement êtes en train de construire un énorme brasier qui flambera joyeusement après une bonne étincelle. Un pays exsangue par les confinements à répétition, déchiré par des conflits – est-ce ainsi que vous voyez l’avenir pour la France, est-ce ceci que vous souhaitez laisser comme héritage politique ?
Il est urgent que vous vous rendiez compte de la situation et que vous ayez enfin le courage de vous remettre en question.
Admettez que le remède que vous vous entêtez à nous administrer est pire que le mal : la détresse humaine et économique que le confinement engendre resteront avec nous pendant des décennies et détruiront bien plus de vies que le COVID lui-même.
Admettez que le masque en extérieur ne sert à rien, à part entretenir la psychose, et qu’il ne peut qu’être recommandé dans des lieux publics extérieurs à forte densité.
Admettez qu’il n’existe aucune preuve scientifique de l’innocuité du masque en port prolongé chez les enfants.
Admettez que le discours alarmiste des autorités ne contribue nullement à « responsabiliser » les français, mais les plonge de plus en plus dans un état d’hystérie collective, les amène à chercher le coupable chez le voisin.
Tenez enfin les promesses que vous avez données au peuple français : en finir avec la paupérisation de l’hôpital, mettre en place une stratégie efficace de tester-tracer-isoler.
Protégez dans la mesure du possible les plus vulnérables sans les couper du monde.
Et admettez enfin que ce n’est pas la faute des français si vous n’êtes pas en mesure de contrôler l’épidémie et que votre gestion ressemble plus à de la panique qu’à une action réfléchie et mesurée.
Arrêtez de traiter vos concitoyens comme des enfants irresponsables en inventant encore et encore de nouvelles punitions pour le pays, caché derrière les portes closes de votre Conseil de Défense.
J’ai cru comprendre, monsieur le Président, que vous souhaitiez laisser une trace dans l’Histoire. Aujourd’hui, celle-ci se résumera à quelques lignes dans le Petit Larousse, quelque part entre McCarthy et Madagascar, et que personne ne lira.
Mais il est encore possible de changer la donne, autant pour vous-même que pour toute la Nation. Il est encore possible d’arrêter le massacre.
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