Pour l’introduction des carburants alternatifs sur le marché marocain

Avec l’organisation de la COP 22, le Maroc a clairement montré son engagement pour l’environnement et pour l’élaboration de politiques favorables au développement durable. Parmi les secteurs les plus concernés, c’est bien entendu celui de l’énergie. Les efforts fournis par le Royaume pour le développement d’énergies renouvelables sont tout à son honneur. De même, les investissements industriels destinés à la production de véhicules électriques semblent plus que prometteurs. Mais, justement, pour un pays qui compte encore grandement sur le charbon pour la production de son électricité, les véhicules électriques ne sont pas forcément le meilleur, et encore moins le seul choix possible. En effet, il existe encore une autre option encore inexplorée au Maroc : celle des carburants alternatifs.

Mais les carburants alternatifs, qu’est-ce que c’est ?

Les carburants alternatifs constituent, comme leur nom l’indique, des alternatives aux carburants classiques que sont l’essence et le gasoil. Pour le premier, les carburants les plus en vogue sont le gaz de pétrole liquéfié (GPL) et le bioéthanol (un alcool). Pour le second, l’alternative s’appelle biodiesel et peut être obtenue à partir d’huiles végétales ou bien du recyclage d’huile de cuisine usagée.

En comptant avec le probable monté en flèche des carburants issus de pétrole, les carburants alternatifs semblent plus que bienvenus, d’autant plus qu’ils représentent un moyen de réduire les émissions polluantes de manière immédiate, sans besoin d’attendre le développement de stations solaire ou éoliennes.

En somme, il nous semble plus que cohérent avec la stratégie du Maroc en matière d’énergie de penser sérieusement à la question de l’introduction des carburants alternatifs sur le marché, ne serait-ce, dans un premier temps, que pour les véhicules de transport public.