Emmanuel Macron a déclaré vouloir un dispositif législatif qui permette de poursuivre en justice les auteurs de « fake news », supprimer les contenus et fermer les sites qui les diffusent.
Cette déclaration nous a bien évidemment fait bondir, quand on sait que nos responsables politiques ne sont jamais
avares de mensonges et boniments.
Un exemple parfait est l'affirmation totalement mensongère d'Emmanuel Macron lui-même, sur le casier judiciaire vierge, lorsqu'il a promulgué la loi « pour la confiance dans la vie politique » :
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Un exemple parmi tant d'autres de mensonges d’État volontaires et calculés. On pourrait aussi citer de nombreuses fausses informations diffusées sur la situation en Libye en 2011, afin de légitimer la guerre contre le régime de Kadhafi.
Une guerre aux conséquences géopolitiques désastreuses et durables.La parjure est une violation d'un serment comme celui de ne dire « que la vérité, rien que la vérité ». Nous proposons donc que nos élus, membres de gouvernement et haut fonctionnaires prêtent serment sur la
Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen lors de leur prise de fonction. Un serment qui les engage, entre autres, à dire la vérité aux citoyens. Si un responsable politique (y compris le président) brise ce serment, n'importe quel citoyen peut le poursuivre en justice pour délit (ou crime) de parjure.
Aux États-Unis par exemple, le crime de parjure peut valoir une sentence allant jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et, lorsque l'on est un élu ou un haut fonctionnaire, entraîner un impeachment c'est-à-dire une procédure de destitution.