L’austérité imposée par les créanciers correspond à une chimio face au cancer de la dette publique, nos amis grecs ne devraient pas arrêter cette chimio, elle est nécessaire pour s’en sortir durablement à condition de la compenser par des investissements.
Les instances dirigeantes de la zone euro devraient lancer des investissements massifs dans l’économie réelle grecque pour redonner confiance à la population, la BCE en a largement les moyens sans que cela coûte un euro aux contribuables de la zone euro.
Quant à la dette grecque, elle est insoutenable et ses remboursements ne permettent plus à la Grèce d’investir correctement, ils devraient être étalés sur 150 ans, la BCE prenant le relai…C’est une forme de faillite organisée et donc plus supportable pour la population.
La Grèce a besoin de temps pour se remettre et la zone euro est comme une enfant qui grandit en surmontant des situations plus ou moins complexes, il lui faut aussi du temps et de l’indulgence…
Philippe Ortolan
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