La France enlisée : l’impuissance d’un Président déconnecté et d’une classe dirigeante hors-sol

La France est dans une impasse, dirigée par un Président qui joue à la fois le rôle de responsable et de spectateur. Soutenu discrètement par les médias, Emmanuel Macron semble piégé dans ses propres décisions. Son principal "acte" : multiplier les déplacements à l’étranger, aux frais du contribuable, comme pour se convaincre qu'il est encore utile à la Nation. Pendant ce temps, la France est gouvernée par des hommes et des femmes qui lui doivent leur position politique uniquement à son existence… mais pour combien de temps ? Que peuvent-ils vraiment accomplir, entourés d’oppositions permanentes et de failles de gouvernance structurelles ?

Le recours au 49.3, comme à chaque crise, ne fait qu’aggraver l’image d’une gestion à bout de souffle. Mais cette solution, aussi pratique soit-elle, reste provisoire et ne pourra soutenir un mandat déjà fragilisé. À bien y regarder, la situation ressemble à celle d’un funambule sur un fil tendu, sans filet de sécurité, juste un vide béant en dessous. Le "grand saut" est imminent, et la chute, tout aussi possible.

Dans ce contexte, une question s'impose : Emmanuel Macron ne devrait-il pas démissionner ? Il s’est discrédité aux yeux du peuple, qui lui a retiré sa confiance, en grande partie à cause de son incapacité à maîtriser l’économie du pays. Le déficit abyssal qui frappe les comptes publics est le fruit de décisions malheureuses et d’une gestion opaque, dans laquelle le Président et son ministre des Finances partagent la responsabilité. Un déficit qui pourrait, à terme, nous mener tout droit vers un scénario à la grecque… Celui d’une crise de dette dévastatrice, comme en 2009.

Pour tenter d’y échapper, le Président et son Premier Ministre n'ont trouvé qu'une réponse : augmenter les taxes, principalement sur les classes populaires, et l’impôt des plus riches. Une solution à court terme, certes, mais qui ne fait qu’accentuer l’injustice ressentie par une majorité de Français. Et la question reste : peut-il y avoir d’autres pistes à explorer pour redresser la barre ? Peut-on vraiment faire confiance à ceux-là même qui ont engendré la crise à montrer l'exemple ?

La réponse est peut-être à chercher dans une réduction drastique des salaires et des frais de représentation des élus pour montrer l’exemple. À ce titre pourquoi ne pas imposer une baisse de 50 % des rémunérations des ministres, sénateurs et députés ? Pourquoi n’avons-nous jamais vu ces "représentants du peuple" faire preuve de solidarité, en reversant une partie de leurs salaires aux associations caritatives, comme les Restaurants du Cœur, ou même aux hôpitaux publics ? Aucun geste, aucune initiative de ce type. Et pourtant, c’est précisément cela qu’attend le peuple, pour croire encore à un système politique plus équitable.

Pour compléter ces propositions il est urgent de remettre à plat l'organisation politique de notre pays.

Trop de structures superflues, trop de doublons dans les administrations, et un "millefeuille" d’élus qui se consacrent davantage à préserver les avantages qu'à servir l’intérêt général. Pourquoi maintenir une telle armée d’élus qui semble se reproduire au rythme des élections, où chaque nouveau mandat rime avec privilège et confort, loin des préoccupations quotidiennes des citoyens ? Il est grand temps d’alléger cette machine étatique, de réduire son coût et de revoir son efficacité.

En résumé, la France a besoin d’un renouvellement total de son système politique. Le déclin, dont on perçoit chaque jour un peu plus les signes, n’est pas une fatalité. Mais pour ce faire, il faudra un courage politique hors norme, et surtout une remise en question radicale des priorités. Les Français méritent mieux que des gesticulations politiques qui, jour après jour, les éloignent de l’avenir qu’ils espèrent.