Les jeux d’argent (Loto, courses équestre, grattage, casino, etc.) ont besoin d’une autorisation de l’Etat et doivent payer des taxes. Pour la promotion du sport, la sauvegarde de la race chevaline ou des bâtiments historiques, même statut fiscal.
Les jeux d’argent dans les banques et dans notre système financier contournent cette règle commune : Ces paris, ayant pour nom «spéculation sur les produits dérivés», sont organisés… hors bilan des banques ! Produits dérivés = paris à la hausse ou à la baisse sur des produits boursiers, des matières premières ou des monnaies. Comme pour le Pacte de Marrakech, les parlementaires n’ont jamais pu être consultés à ce sujet. Ni les citoyens lors d’élections.
La spéculation sur les produits financiers «dérivés»
doit être taxée au même titre
que tous les autres jeux d’argent.
La mise en place de cette taxe peut très efficacement participer à la régulation éthique des banques que nous réclamons depuis vingt ans. La recette de cette «taxe sur les jeux financiers» pourrait être affectée au financement direct ou indirect de la formation, de la recherche, de l’investissement et de l’emploi. (Un circuit économique vertueux puisque source en retour de futures recettes pour l’Etat et les caisses sociales ou de retraite).
Il y a urgence à diriger enfin la finance vers l’économie réelle (orientée en majorité aujourd'hui vers l’économie virtuelle, vers les paris financiers). Pourquoi ?
1°) Parce que la situation de l’économie et du chômage n’est vraiment pas satisfaisante.
2°) Parce que les Etats ont besoin d’argent en raison du doublement ou triplement de la durée de vie à la retraite et des coûts de santé liés.
3°) Parce que les cours et l’accroissement de l’énorme bulle des produits spéculatifs «dérivés» (où sont investis nombre de fonds de pension) ne peuvent «atteindre la lune» et retomberont tôt ou tard. Un «éclatement de bulle» avec des conséquences catastrophiques dues aux «leviers» multiplicateurs spéculatifs. Car l’absence d’encadrement de l’énorme masse spéculative actuelle (supérieure au PIB !!!) aggravera l’impact de la prochaine crise financière prévue dans 1 ou 2 ans (un impact bien supérieur à celui de la crise des «subprimes» de 2008).
La conséquence catastrophique de cette incurie française et mondiale est cependant, (paradoxalement), soigneusement déjà programmée en douce par nos dirigeants, sans consultation électorale des citoyens : Le DOL (vol légal) des dépôts bancaires au-delà de 100.000 € (y compris vos retraites complémentaires et contrats d’assurances) est déjà décidé, légiféré par nos institutions et planifié par les banques. Celles-ci vous ont déjà envoyé deux courriers à ce sujet, comme à tous les détenteurs de comptes bancaires. Mais l’organisme alimenté par les banques pour garantir vos dépôts inférieurs à 100.000 € (dont il est fait mention dans la lettre pour calmer le public) n’est qu’une com grossière. Pourquoi ? Parce que ce fonds de sécurité couvre moins de 5% de vos dépôts !
A l’occasion de la réforme que nous proposons, les banquiers deviendront un jour responsables pénalement de leurs activités spéculatives.
En attendant, comme le gouvernement propose une saison de «consultations» dans toute la France sur des axes thématiques présélectionnés, nous vous proposons de signer cette demande de débat public sur la création d’un
Fonds d’investissement national et local abondé par une taxation de la spéculation sur les produits financiers «dérivés».
Contact :
REMY Ronald, remy_ronald@yahoo.fr
Permanence entre 11h et 19h au 10 rue Edouard Lockroy 75011 (face au métro Parmentier).
Débat en cours sur www agoravox remy ronald : Taxer les banques voyous via les produits dérivés.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.