Faut-il débaptiser la rue Colbert, et rendre hommage aux combattants africains ?

L’Armée d’Afrique venue combattre a marqué la renaissance des armées françaises. Suivant l'appel aux maires de France pour qu'ils fassent vivre, par le nom de nos rues et de nos places, par nos monuments et nos cérémonies, la mémoire de ces hommes.
Je propose de renommer la rue Colbert, afin de rendre hommage à ces hommes venu à Amiens pour défendre la France. Si en 1666, Colbert donne à l'industrie textile d'Amiens des règlements qui lui valurent sa célébrité et fait venir des fabricants de Hollande pour y appliquer les procédés étrangers. En tant que ministre de la Marine, il commence à préparer le Code noir bien qu'il ne soit pas le principal auteur, relatif à l'administration de l'esclavage dans les colonies, dont la première version, mise au point par son fils Jean-Baptiste, est promulguée par Louis XIV en 1685.Et en lieu et place je propose que cette armée libératrice, notre armée, qui représente la diversité culturel, religieuse, nos différences en général que ce soit par la pigmentation de la peau, des cheveux, des yeux, ou de ces idées soit valoriser, comme elles ont su valoriser l'un des piliers de la République la fraternité.

C’est vrai. Il faut le reconnaître l’extraordinaire symbiose et fraternité qui se réalisa dans l’Armée d’Afrique entre Français et Maghrébins, ou sud africain et cela très tôt.
Faut-il débaptiser la rue Colbert sous prétexte qu’il symboliserait notre passé esclavagiste et colonialiste et le racisme d’État ? oui.
Faut-il rendre hommage a ces hommes venusd'Afrique traversant Amiens, pour renforcer l'armée déployer en France ? oui ! 
Cela peut porter à polémique c'est pourquoi je vous explique ma façon de voir les choses.
L'Armée d'Afrique à Amiens, comme on désignait l'armée française d’Algérie, d'Afrique du Nord, tirailleurs sénégalais, l'ensemble des unités militaires françaises issues des territoires de la période coloniale. Suivi par les cavaliers de l'Atlas harkis.
Je n’oublierai jamais le cri du lieutenant tunisien El Hadi avant de tomber mort sur son objectif : «En criant Vive la France !». C’est Clark qui, déclara: «Sans vous et vos magnifiques régiments, nous ne serions pas là!».
Puisse l’amitié franco-maghrébine de l’Armée victorieuse d’Afrique renaître dans un avenir de paix et d’entente cordiale !
Cette pétition devra-t-être donner en main propre à Madame le Maire Brigitte Fouret ou à un de ses adjoints le 2 décembre 2021 lors de la Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage.