En bref :
- pour Sibeth Ndiaye et son célèbre « Je ne sais pas enfiler un masque alors pourquoi en seriez-vous capables ? »
- pour Agnès Buzin, sa fuite en avant et son interprétation de Cassandre éplorée.
- pour le proverbe « nous ne disposons pas de masques, ils ne servent à rien, nous les avons retrouvés dans la cave, tout le monde doit les porter. »
- pour les couvre-feu confortant Manu dans son rôle de Résistant en costume du dimanche.
- pour avoir insinué que nous pouvions vivre en compagnie d'un virus mortel sans que cela n'impacte nos existences.
- pour la vision étriquée d'un banquier devenu président par hasard et persuadé qu'une vie humaine n'est qu'un point de PIB à sacrifier sur l'autel de la croissance.
- pour avoir détruit la jeunesse de nos enfants en leur imposant dès leurs premières années le cynisme congénital de nos dirigeants.
- pour le confinement en extérieur, palme de l'Absurde et prélude de la célèbre citation "Finalement, on boucle tout".
- pour une campagne de vaccination à l'image de nos ministres : fantoche et inexistante.
- pour Jean Castex et sa présence hebdomadaire dans notre fil d'actualité alors que son N+1 tente pathétiquement de s'ériger en chantre de l'optimisme.
- pour les milliers de morts auxquels notre président ose refuser un mea culpa.
- pour le débat « loi sur le séparatisme » et son spin off « l'islamogauchisme est parmi nous » en lieu et place d'une préparation utile et pertinente face à une troisième vague prédite depuis des mois.
- pour les étudiants et les pensionnaires d'EPHAD qui crèvent de la situation.
- pour les injonctions à consommer toujours plus au détriment de toute autre considération existentielle et leçon à tirer des erreurs du modèle de société capitaliste adulé par LREM.
- pour le sursaut d'orgueil de notre monarque en pleine crise de rébellion face au monde scientifique et qui « parie » nos vies et nos santés mentales en retardant l'inévitable.
- pour la condescendance manifestée à notre égard lorsque notre premier de cordée s'envole à des milliers de kilomètres et répand son fiel dans la presse étrangère.
Les citoyens n'ont aucun moyen concret de s'exprimer en cette période de restrictions sanitaires, faute d'élections prochaines. Seule demeure la possibilité de porter un coup à l'arrogance de ce dirigeant cynique et calculateur en le poussant à présenter des excuses à ses 66 millions de procureurs. A défaut d'espoir ou de foi en l'avenir sous ce gouvernement, ne manquons pas une occasion à ses troupes d'adorateurs lobotomisés l'occasion de dérouler un argumentaire appris par coeur durant une énième présentation Powerpoint. Nous attendons des excuses d'Emmanuel Macron, et son refus prévisible ne retirera rien à notre plaisir alors qu'Angela Merkel a été capable de contrition.
Faute de mieux, nous réclamons des excuses.
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