Chers concitoyens,
La démocratie, en théorie, c'est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple.
Ça, c'est la théorie. En réalité, nous ne vivons en France qu'un simulacre de démocratie
Parce que la France n'est plus un pays souverain, mais un pays vassalisé par l'oligarchie Européenne et ses technocrates.
Au printemps dernier, le Parlement a voté ( avec une discrétion remarquable et avec l'aval du Sénat en seconde lecture, ce qui en dit long sur la prétendue appartenance de droite des sénateurs), une loi permettant au conseil supérieur de l'audiovisuel de mesurer le temps de parole des candidats à l'élection présidentielle non pas de manière égale mais en fonction du résultat obtenu par ces candidats lors de la dernière élection et de la cote que leur attribuent discrétionnairement les instituts de sondage.
C'est ce que les parlementaires appellent joliment "un principe d'équité" alors qu'il s'agit d'une iniquité flagrante !
Ecoutez-les se gargariser de concert des "valeurs républicaines" : mais quelles valeurs ?
Quelles valeurs lorsqu'ils piétinent allègrement l'égalité entre les citoyens ? Quelles valeurs lorsqu'ils signent comme des voleurs, en catimini, la fin de l'égalité du temps de parole entre les candidats ?
On était largement pris pour des imbéciles jusqu'ici avant même la promulgation de cette loi scélérate car un François Hollande ou un Nicolas Sarkozy ont pu à loisir assurer leur promotion politique bien avant la date d'ouverture des campagnes de 2007 et 2012 par des passages répétés sur toutes antennes de télé face à des journalistes étrangement complices.
C'est ainsi que François Hollande a pu participer une dizaine de fois à l'émission "Le Grand Journal" de Canal Plus pour dérouler son message sans contradiction. De la même façon, on peut s'étonner que ces mêmes médias qui encensaient Sarkozy en 2007 l'aient voué aux gémonies en 2012...
Ce que nous vivons aujourd'hui est un déni de démocratie, un déni d'égalité, un déni de la liberté d'expression.
La compétition électorale est désormais légalement verrouillée en France : seuls trois ou quatre candidats, tous des vieux chevaux de retour, des marionnettes sans conviction aucune, présentés par les "grands partis" pourront se faire entendre à la télé et à la radio. Pour eux, ce sera l'open bar médiatique, les autres peuvent toujours se brosser !
Certes, les "petits" candidats pourront-ils essayer de contourner l'obstacle au moyen d'Internet, dernier refuge de la liberté d'expression en France, mais ils ne pourront pas échapper à la tyrannie quotidienne des sondages et à leur pilonnage médiatique destiné à conditionner les électeurs et à canaliser leur choix vers ceux qu'ils leur désignent comme "favoris".
Cette loi totalitaire illustre à quel point la démocratie française est devenue au fil des ans un trompe l'œil qui maquille de plus en plus mal la réalité oligarchique de notre gouvernement.
Le pouvoir du président de la république est illusoire : ce n'est pas lui qui décide. C'est Bruxelles, c'est Washington, pas Paris. Le président sera donc désigné à l'issue d'une nouvelle et gigantesque mascarade pour tromper les plus crédules d'entre nous. Le vrai pouvoir, c'est celui de l'argent et il est exercé par des financiers qui agitent dans l'ombre les marionnettes qu'ils abreuvent de leurs financements au mépris de toutes les règles démocratiques.
Le vrai pouvoir est exercé par des instances supranationales qui choisissent immuablement les mêmes ventriloques pour rendre présentables devant l'opinion les politiques qui seront les plus profitables...à leurs portefeuilles !
Le scénario, chers compagnons, de l'élection de 2017 est hélas déjà écrit. Les journalistes aux ordres du pouvoir et les instituts de sondages aux ordres du même pouvoir vont continuer leur incessant ballet du pour et du contre, avec d'autant plus d'aisance qu'ils incarnent à la fois le pour et le contre.
Ils vont guider par leurs chiffres trafiqués et leurs commentaires biaisés le vote des Français. Et chacun aura d'ores et déjà remarqué à quel point ces pitres de la république sont complaisants avec Alain Juppé qui semble avoir été adoubé par l'oligarchie.
Chers concitoyens, nous devons nous battre contre cette fatalité électorale sans être dupes du manège. Nous serons réduits au silence, nous serons cloués au pilori parce que nous ressemblons à Nicolas DUPONT-AIGNAN, à Philippe POUTOU et Jean Pierre CHEVENEMENT sans oublier Jean LASSALLE : nous appelons un chat un chat, nous sommes honnêtes, la corruption et le mensonge nous révulsent et nous nous battons pour la survie de la France. NDA et ces autres candidats incarne nos convictions et coûte que coûte, pas après pas, nous les ferons avancer pour réinstaurer en France une vraie démocratie parlementaire et citoyenne. NDA est sans doute le seul homme aujourd'hui à incarner ce que fut le général De Gaulle en son temps, l'homme qui a étreint la France lorsqu'elle n'était plus qu'un cadavre et qu'il l'a redressée alors que plus personne n'y croyait !
Michel GATEAU
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