Trop c’est trop ! Cela fait des années que les prédateurs sexuels sévissent dans le milieu de la protection animale, profitant de la bienveillance des militant-e-s ! Et rien n’est fait ! Les responsables d’associations font taire les victimes ou éloignent en catimini les prédateurs : libre à eux d’aller s’en prendre à d’autres un peu plus loin !
La protection animale c’est avant tout une histoire de femmes : elles sont très largement majoritaires dans le mouvement. Et pourtant, la culture du viol y fait des ravages comme ailleurs dans la société. Pourquoi ? Car les postes à responsabilité sont surtout occupés par des hommes, alors même qu’ils représentent, au mieux : 20, 30% des effectifs. Dans une mâle camaraderie, les responsables font mine d’ignorer ou de ne pas voir les actes des prédateurs : viols, agressions sexuelles, harcèlement moral et sexuel...
Pour silencier les victimes, on les blâme de parler des sévices qu’elles ont subis ou subissent encore : « cela pourrait nuire à la cause », leur dit-on ! NON ! Ce sont les prédateurs et les silences coupables qui nuisent à la lutte pour les animaux !
Depuis deux ans, des femmes et des hommes en ont eu marre de l’omerta dans le milieu et ont décidé de dénoncer publiquement les agissements de ces prédateurs et les associations qui les couvrent :
- L214
- Sea Shepherd
- Direct Action Everywhere / RedPill
- Greenpeace
- CRAC Europe
- Vegan Impact
- C’est Assez
- Et d’autres…
La liste des
associations qui refusent d’agir énergiquement est encore longue ! Et nous n’évoquons que les plus connues d’entre elles, où les prédateurs sont déjà nombreux !
Cela ne peut plus durer !Il s’agit d’un
problème systémique : identifier et dénoncer les prédateurs est une chose, les empêcher de nuire nécessite que la protection animale fasse sa mue. C’est pourquoi
il est essentiel que :
- Les adhérent-e-s des associations demandent des comptes aux responsables : quelles actions sont mises en place ? Quelles sanctions sont prises contre les prédateurs et les responsables qui les couvrent ? Comment les associations vont-elles se réformer pour une meilleure égalité femme-homme et mettre un terme à la culture du viol ?
- Les sympathisants de la cause des animaux cessent de financer les associations, hormis les actions dont ils bénéficient directement (refuges, sanctuaires…), jusqu’à ce que des actions claires aient été prises et les responsables sanctionnés.
- Les personnalités du cinéma, de la musique, de la télé… n’aident plus aux actions des associations tant que celles-ci n’auront pas fait le nécessaire. Il est trop facile d’apporter son soutien pour améliorer sa propre notoriété, en faisant mine d’ignorer à qui on prête son image.
Pour connaître la réalité des sévices dans le domaine de la protection animale :
- Consultez le blog.
- Demandez aux bénévoles et aux quelques rares responsables d’associations un peu courageux ou conscients du problème : vous réaliserez que cela touche tout le monde.