Depuis leur création, Elections Cameroon (ELECAM) et le Conseil constitutionnel se sont révélés être des instruments politiques au service d’un régime, et non des garants de la démocratie. Leur dernière manœuvre : le rejet illégal de la candidature du Président élu par les urnes en 2018, Maurice Kamto n’est que la confirmation d’un long historique d’abus, de partialité et de décisions contraires aux lois et à la volonté du peuple camerounais.Ces institutions n’ont jamais, depuis leur existence, pris une seule décision conforme aux lois de la République ou favorable au peuple. Elles ont, au contraire, systématiquement contribué à confisquer le pouvoir et à détruire la confiance dans le processus électoral.
Nous, citoyens camerounais et amis du Cameroun, déclarons solennellement :
1. Depuis leur création, ELECAM et le Conseil constitutionnel ont trahi leur mission et se sont rendus complices de violations répétées de la Constitution et des droits civiques.2. Aucune élection libre, crédible et transparente n’est possible tant que ces deux institutions existent dans leur forme actuelle. Leur dissolution est la condition préalable à tout scrutin digne de ce nom.3. Le rejet arbitraire et illégal de la candidature de Maurice Kamto en 2025 est une preuve supplémentaire de leur illégitimité et de leur soumission totale à l’exécutif.4. Ces deux organes ont causé un préjudice immense au peuple camerounais, en empêchant toute alternance pacifique et en privant les citoyens de leur souveraineté.Nous exigeons :
- La dissolution immédiate d’ELECAM et du Conseil constitutionnel avant l’élection présidentielle prévue le 12 octobre 2025.
- La mise en place, avant cette date, d’une commission électorale véritablement indépendante et d’une juridiction constitutionnelle impartiale, composées de représentants de la société civile, de partis politiques, et de personnalités reconnues pour leur intégrité.
Notre avertissement :
Sans cette dissolution préalable, il n’y aura pas d’élection présidentielle légitime au Cameroun le 12 octobre 2025. Tout scrutin organisé sous l’autorité de ces institutions serait nul, non représentatif, et constituerait une violation flagrante des droits fondamentaux du peuple camerounais.Appel à action :
Signez et partagez cette pétition pour exiger la fin de ces institutions illégitimes. Aucune alternance dans la paix et par les urnes ne sera possible tant qu’ELECAM et le Conseil constitutionnel existeront sous leur forme actuelle.