DIASPORA Malgache : revendication du DROIT DE VOTE

Après quelques années d'études entreprises par nos experts (nationaux et internationaux), il est inconcevable, inadmissible que le citoyen malgache résidant à l’étranger ou expatrié ne soit ni considéré ni reconnu comme tel. En 2018, 58 ans après la déclaration d'"indépendance" de Madagascar, il n'a toujours pas le droit de vote.

3 raisons infondées motivent les détracteurs de nos droits :

- Le vote de la diaspora est un facteur de déstabilisation et de déséquilibre politique et/ou confessionnel
- Les citoyens de l'étranger ne participent pas à la vie nationale (pas de service militaire, pas d'acquittement fiscal et pas de séjours réguliers sur le territoire national)
- L'organisation des élections à l’étranger posent trop de contraintes financières et techniques : recensement ; complexité et coût élevé ; propagande électorale ingérable, etc.

Cette situation n'a plus de légitimité et ce, compte tenu de la situation déplorable du pays (Corruption accrue, droits humains bafoués, etc.). Toutes les opinions, toutes les visions les plus objectives, y compris celles de la Diaspora sont, plus que jamais, incontournables pour qu'il y ait à la fois une complémentarité de mise en œuvre et une reconstruction digne de ce nom. Un système électif non inclusif et discriminatoire, ne favorise ni encourage l'implication des citoyens de la Diaspora, quel que soit son lieu de résidence et son motif.

Nous n'allons pas revenir sur l'histoire de l'humanité, ni l'instauration du droit de vote, ni les aspects à la fois ontologiques et anthropologiques du Malagasy. Lesquels aspects devraient être portés par la notion de Fokonolona, source d'initiatives et de pouvoir. Un citoyen doté d'une nationalité, d'une origine, d'une histoire, de valeurs et d'une identité ne pourra jamais être détaché de ses droits les plus fondamentaux. C'est ce qui le rendra moderne et engagé. C'est ce qui rendra son pays souverain, respecté et reconnu.

Allons simplement voir l'état du pays, de la manière la plus pragmatique et la plus juste possible en prônant un système électoral inclusif valorisant toutes les opinions et toutes les différences ; s'assurant d'avoir toutes les diversités à bord.

Tout le reste, n'est qu'accessoire, littérature et manipulation. Nous vous demandons de remettre sans délai cette question à l'ordre du jour et prenez vos responsabilités en main pour rendre à tous les citoyens de la diaspora leurs droits et leur dignité les plus élémentaires et fondamentaux : le droit de vote.