Au cœur de la rue d’Aubagne meurtrie, le « Collectif du 5 novembre : Noailles en colère » vient de voir le jour. L’un de ses initiateurs, Kevin Vacher, se désole de voir la mairie « ne pas faire de mea culpa. » Il enchaîne : « Depuis des années, la politique municipale n’est pas menée là où il faut ; elle ne vient pas sécuriser l’habitat des plus précaires. Le plus grand décalage est là… »
Jean-Claude Gaudin affirme que la municipalité a « refait le quartier de Noailles autant (qu’elle) le pouvait. » Dans cette zone où l’habitat indécent ou dégradé atteint 48 %, il promet de poursuivre sa politique. Au nom du collectif des habitants de Noailles, Kevin riposte : « Il assume sa politique, très bien. Il assume les morts, aussi ? »