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Pétition

Collectif Villiot : la Révolte des sans-dents

Collectif Villiot : la Révolte des sans-dents Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
Collectif Villiot regroupant les habitants des 15, 17, 17bis, 19 et 19 bis de la rue Villiot à Paris 12ème
Destinataire(s) :
Mme Catherine Baratti-Elbaz, mairie de Paris 12ème
La pétition

Nous, Collectif Villiot Râpée, tenons à faire connaître, avec clarté et fermeté, les problèmes graves que nous vivons au quotidien dans ce qu'on appelle encore l'îlot Villiot-Râpée, et qui, entre un ministère des Finances et un arrière insalubre et puant de la gare de Lyon, semble ne rencontrer, de la part des politiques et des gestionnaires de la ville, urbanistes et services d'ordre, que la plus totale indifférence.


Il faut dire qu'à part les bureaux, il n'y a là qu'une majorité d’HLM ; et chacun sait que les HLM sont habités par les "sans-dents".


En 2011, lors de notre arrivée comme nouveaux locataires, dans des logements flambants neufs qui se décrivaient comme l'un des fleurons, parmi d'autres réalisations ambitieuses, de la ville, en matière de logements sociaux, nous avons tout de suite été confrontés, pour commencer, à des problèmes d'incivilité et de violences. Après avoir été contraints de faire nous-même la police, du fait de la très grande passivité, pour ne pas dire inexistence, de ce qu'on appelle aujourd'hui le gardiennage, et qui s'appelait autrefois les concierges, qui terrorisaient hier des immeubles entiers! A coup, donc, de pétitions, de plaintes, de mains courantes et de réunions, nous avons obtenu de la part de Paris-Habitat le passage régulier du GPIS, et, de la part de l'autorité municipale, le passage plus fréquent de rondes de police et d'éducateurs.


Mais tout cela, hélas, s'est estompé. Maintenant, la police ne passe que sporadiquement. Seul le GPIS vient, et encore, à la demande. Il nous revint alors, contre tout bon sens, contre toute gestion normale d'un immeuble, de faire à nouveau la police par nous-mêmes. Mais cette fois, nous subissons les représailles : un scooter entièrement détruit dans un parking, parce qu'un locataire, bon et prévenant, demande aux enfants de ne pas piétiner les bambous, et autres petites demandes d'un vivre ensemble impossible ici, harcèlements de locataires par des actes de violence et d'incivilité, et ce malgré de nouvelles plaintes et mains courantes déposées au commissariat.


Faut-il rappeler que le devoir d'un bailleur, sans quoi le contrat avec lui est caduc, est d'assurer aux locataires une jouissance tranquille de leur logement ? Faut-il rappeler que ce devoir n'est pas assumé, jour après jour, par Paris Habitat dans l'îlot Villiot Râpée ?


Faut-il rappeler que le devoir de la municipalité est de veiller à la sécurité et au bien-être de ses habitants ?


Voici une petite liste des problèmes à vous mettre sous la dent et que vous pourrez rencontrer en passant dans notre quartier, à une autre heure et sans publicité comme lors de votre dernier passage à l'intérieur de Villiot :


Dans les immeubles :
-Importantes nuisances sonores jour et nuit dues aux aérateurs du Crédit Agricole.
Nul doute que le niveau sonore légal a été contrôlé puisque la marie a autorisé son installation.
Et pourquoi a-t-on ces nuisances alors que d'autres quartiers plus favorisés ne les ont pas ?
-Importantes nuisances sonores le jour et souvent la nuit dues aux enfants jouant entre les tours et dans le jardin, piétinant les plantations et dérangeant les locataires du rez-de-chaussée.
La police ne veut pas intervenir car s’agissant de mineurs. Alors qui ? Nous, bien sûr !
-Consommation de drogues dans les cages d'escalier du 17 et dans le local poubelles.
Odeurs et restes de joints.
-Squats dans les escaliers du 17.
Détritus, odeurs et traces d’urine, bruits et tags.
-Squats au-dessous de la tour du 15.
Dégradation de la belle peinture verte des pilotis, et introduction d'un nouveau tag "maison" : "Villiot", ou encore "Paris 12", dans diverses parties de la résidence (nous pouvons toujours rêver à une résidence, quand bien même on veut nous parquer dans un îlot) ; fin de la parenthèse bobo, fin du plaisir donné à quelques archis : le jardin, râpé, piétiné jour après jour sous l'œil indifférent des gardiens n'est plus que terre, et l'ensemble du groupe devient sale et, pour le dire clairement, moche.
-Départs de feux dans les cages d'escalier.
-Stockage de "Vélibs" volés dans les cages d'escalier.
On ne peut pas les enlever, on va être accusé de vol !
-Bris de vitres, en particulier celles du hall du 17.
A la charge, bien entendu, des locataires.
-Barbecues sur les balcons.
Fumées suffocantes et odeurs nauséabondes.
-Jeux dans les ascenseurs.
Conclusion : une cabine qui est tombée au 17. Cela devient une habitude chez Paris-Habitat. Mais cette fois, aucun mort heureusement. En deux ans, deux fois la cabine d'ascenseur a été immobilisée pendant plus de trois semaines. Trois semaines, dans un immeuble de dix étages, habité par des familles nombreuses et des personnes handicapées ! Trois semaines, à l'époque de l'efficacité et de la mondialisation : faut-il croire que Paris Habitat a contracté avec Koné, qui prétexte toujours de délais délirants pour les réparations d'ascenseur, un contrat au rabais ?
-Systèmes de sécurité de l’ascenseur endommagés. En l'espèce, la cellule photo-électrique qui permet de repérer les mouvements à l'entrée de l'ascenseur. Au bout de quelques semaines, sans être capables de les réparer, les techniciens les ont enlevés. Les locataires heureux peuvent donc, grâce à l'incurie des techniciens, reprendre l'ascenseur. Mais ils se font écraser par la porte.
-Coupures de courant des ascenseurs et des parties communes par des enfants.
-Vols de courriers et de colis dans les boites aux lettres.
-Déposes sauvages d'encombrants dans le local poubelles.
-Chiens aboyant sur les balcons.


Dans les parkings :
-Porte d'accès au parking maintenue ouverte, cassée ou vandalisée.
Après cela, Paris-Habitat nous dit qu’ils ne sont pas responsables des casses sur nos véhicules.
-Véhicules vandalisés.
En dix jours, il y a eu 4 sinistres : un scooter lacéré et endommagé, deux voitures dont les parebrises, rétroviseur et vitres ont été complétement détruits.
Et pour finir, Paris-Habitat se dit non responsable.
Qui est responsable dans cette société ? Vous ?
-Extincteurs des parkings vidés sur les voitures.
Nul doute que Paris-Habitat remplacera les voitures en cas d'incendie.
-Voiture remplie de bouteilles de gaz avec l'intervention du déminage.
La vidéo-surveillance ne s'impose-t-elle pas ?
-Consommation de drogues.
-Trafique de badges. Et l'angoisse qui s'ensuit, pour les locataires, particulièrement les femmes, qui découvrent des présences dans l'ombre au moment de sortir, la nuit, de leur voiture...
-Squats dans les véhicules des parkings.
Surtout par des jeunes dont les familles ont déjà été expulsées ; entre autres, le jeune homme qui fut, autrefois, la mascotte des services de police du quartier tant il passait de temps au poste, et que cinq voisins, qui voulaient déloger le fumeur de haschich du 10ème étage du 17, ont reconnu comme un de ces pratiquants de la tabagie de notre temps. Nous faut-il demander à Paris-Habitat et au commissariat s'ils les connaissent ?
-Festivités organisées dans les parkings.
Toujours pareil, on n'a pas le choix de la musique.
-Démarrages intempestifs des aérateurs par des enfants.
Comme l'évacuation se fait dans le parc, beaucoup de bruit.
-Stationnements sauvages de motos à des endroits réservés à la sécurité.
Paris-Habitat contrôle que seul le véhicule autorisé se trouve sur son emplacement.
Ne contrôlent-ils pas les véhicules mal stationnés ou ne payant pas ?


Dans le parc :

Bruits permanents.
Surtout quand les enfants sans la surveillance des parents jouent le soir ou la nuit. Lors de votre passage au fameux îlot Villiot-Râpée, vous nous avez dit que "ce n'étaient que des enfants" ; faut-il rappeler, à l'époque de la suppression de la culture humaniste du collège, pour l'égalité de tous.

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18 commentaires
Patricia - Le 23/09/2015 à 10:31:19
C'est un véritable problème pour les gens correctement éduqués mais n'ont pas d'autre issue que d'habiter dans des logements sociaux, de devoir cohabiter avec une certaine catégorie de population. Inutile de préciser de qui il s'agit et ça ne va que s'aggraver vu les circonstances et les mesures gouvernementales pour ouvrir nos frontières à tout et n'importe quoi. On préfère niveler par le bas, c'est triste !!!
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Clo - Le 24/09/2015 à 10:33:33
je suis entièrement d'accord parce qu'il est vrai que dans toutes les cités hlm des villes de france nous avons les mêmes nuisances et les mêmes comportement de certains jeunes qui n'ont aucun savoir vivre ni respect et pensent être les maître de la cité marre de tous cela
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Serge - Le 24/09/2015 à 12:45:09
c'est inadmissible, tout français a le droit de vivre en sécurité
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