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Pétition

Les citoyens Lillois veulent pouvoir s'engager sur leur avenir et ont besoin d'une vraie démocratie participative

Les citoyens Lillois veulent pouvoir s'engager sur leur avenir et ont besoin d'une vraie démocratie participative Pétition
12 signatures
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Auteur :
Auteur(s) :
G. WILLAUME
Destinataire(s) :
Les Candidats à l'Election Présidentielle, Monsieur X. BERTRAND-Président de Région, Monsieur D. CASTELAIN-Président de la MEL,Madame M. AUBRY-Maire
La pétition

Les gens veulent être entendus. Pour laisser la population s’exprimer, il y a la désignation par tirage au sort. On désigne au hasard un échantillon de la population et on veille à ce qu’il se saisisse du sujet afin de prendre une décision raisonnée. Un échantillon représentatif de la société qui est informé peut agir de façon plus cohérente qu’une société entière qui ne l’est pas.  Il faut faire confiance à ses citoyens, au lieu de les craindre.


J’entendais voici quelques semaines Dominique De Villepin (sans prise de position politique) sur BFM (Bourdin Direct) dire que nos états occidentaux (dont les États-Unis et la France donc) manquaient de valeurs nationales fortes, d’une identité et d’un état fort sans tomber pour autant dans la dictature.


Je partage cette opinion mais Monsieur De Villepin ne va pas assez loin dans son analyse : La faute à tous nos politiques qui trop soucieux de leurs propres carrières et privilèges en sont venus à oublier le bien commun, l’intérêt général, le mieux vivre ensemble et leurs concitoyens… et ne proposent plus de valeurs communes ou nationales fortes ou d’identité tout en les déresponsabilisant (leurs concitoyens ne peuvent pas comprendre), victimes de populisme !


On nous dira, bien sûr, que les idées et mouvements citoyens doivent à un moment ou à un autre être modérés, transposés par des professionnels, que sont nos élus, pour convenir aux budgets alloués et à la politique générale, qu'elle soit nationale ou autre, mais la dérive de cette main mise est de museler et d’annihiler toutes énergies citoyennes et populaires. 


"Des institutions en panne, des élus déconnectés de la réalité, des partis qui confisquent la démocratie…" (extrait, comme d'autres, de l'excellent article de Usbek et Rica n°20 du 24/08 : Démocratie : Changer les règles du jeu", Auteur : Blaise Mao)


Les français ne se retrouvent pas dans l’offre et le « jeu » politique actuelle, dans cette manière de prévoir l’avenir et leur avenir.


Ils ne supportent plus tout le mépris dont sont capables nos Élus à tous les étages.


La confiance est rompue, le ras-le-bol partagé. Merci à nos hommes et femmes politiques, Merci à nos Élus locaux … et nationaux !


« Ce qui importe aujourd’hui plus que jamais, ce sont des règles valables pour tous, c’est la sécurité et la justice pour tous, l’équité, le bien commun, replacer l’intérêt général au cœur des préoccupations politiques et développer la vraie démocratie participative !!! »


« Et La ville est sans doute l’échelon où la démocratie marche le moins mal et où les élus sont les plus actifs. »


Il faut donc favoriser le micro-local… à Lille (ma seule expérience) comme ailleurs : l’échelle de Quartier parait déjà un peu trop importante comme à Wazemmes 27.000 habitants alors que comme le souligne Armel Le Coz « Les territoires les plus créatifs en matière d’innovation démocratique sont les communes de 10 à 15 000 habitants. Il faut donc déléguer au maximum les responsabilités à la plus petite échelle locale possible, en application du principe de subsidiarité, et ne remonter d’un échelon dans la prise de décision que quand c’est vraiment nécessaire ».


Elliot Lepers est lui aussi convaincu des vertus de l’expérimentation locale. « Mettre les citoyens en capacité d’agir, il faut voir l’intelligence que ça génère… C’est la démocratie par le “faire” qui permet de tester de nouveaux modes de gouvernance. »


Pour faciliter l’expérimentation locale, il apparaît donc urgent de simplifier le mille-feuille territorial français. « On pourrait déjà fusionner l’échelon départemental et communal », suggère Elliot Lepers. Les Français, en tout cas, sont pour puisqu’une écrasante majorité d’entre eux (74 %) se dit favorable à la division par deux des postes de conseillers municipaux, départementaux et régionaux. Une telle mesure permettrait d’accélérer la métropolisation du pays en cours. Et d’acter le fait que la ville (tout dépend de la taille t les grosses villes ne semblent pas concernées) est l’échelon où la démocratie marche le moins mal et où les élus sont les plus actifs.


En France, la politique est devenue un métier « exercé par des gens qui n’en ont exercé aucun autre avant, et qui n’ont aucune formation pour en exercer un autre après », écrit Jacques Attali. Ce qui n’est pas totalement vrai au niveau local. Cette professionnalisation est directement à l’origine de la déconnexion sociologique entre la France et ses élus, ce qui est vrai pratiquement à tous les niveaux.


« Il y a ceux pour qui la solution est d’aller vers toujours plus d’autorité, de fermeté et d’arbitraire dans la prise de décision (et la période s’y prête particulièrement), et ceux qui plaident pour plus de transparence et de mise en capacité d’agir de tous les citoyens. Ce sont deux conceptions du pouvoir très différentes ».


« C’est fini ! Ces gens appartiennent à l’ancien monde. Ils agissent contre l’intérêt général et pour satisfaire un petit nombre d’intérêts particuliers », lance le philosophe Dominique Bourg, professeur à l’université de Lausanne, proche de Nicolas Hulot, qui constate que la France se trouve aujourd’hui « dans une situation pré-insurrectionnelle ». Jacques Attali ne dit pas autre chose quand il écrit, dans son livre-programme 100 jours pour que la France réussisse (Fayard, 2016) : « Les partis politiques ne mènent aucune action concrète sur le terrain ; ils ne regroupent plus que des élus, des candidats à une élection, ou des candidats à une candidature. Les partis confisquent la politique, et les professionnels de la politique confisquent les partis. » On voit pourtant beaucoup ces représentant des partis politiques sur le terrain en cette période pré-électorale et beaucoup de fausses consultations qui ne mènent à rien comme les « Conseils citoyens » (mort né) ou celles « si on se disait tout » à Lille.


Dans une interview accordée au Monde en avril 2016, Loïc Blondiaux, professeur de science politique à Paris-I, rappelait ainsi la double nature de la démocratie : « Un système institutionnel – aujourd’hui très largement inaccessible aux citoyens –, mais aussi une forme d’expérience commune, une manière d’envisager l’autre, de le respecter, de le considérer comme un semblable. Ce que révèle le mouvement Nuit Debout, c’est une aspiration à vivre la démocratie de cette manière-là. Et une forte demande de reconnaissance. »


Comment fédérer les français dans ces conditions et comment ne pas faire le lit des opinions de Marine Le Pen par exemple ?


Ils ne trouveront peut-être pas d’autre solution pour exprimer leur exaspération qu’en votant pour Marine Le Pen, quel dommage de voter par dépit, quand d’autres votent Donald Trump (Cet homme qui est le produit clair des processus de brutalisation qui balaient la société civile des pays démocratiques – racisme, haine, agression, violences envers les femmes, tromperies, agressions sexuelles en série, banqueroutes en série, et vulgarité extrême”).


En matière de démocratie participative, un récent article du Monde relatif à l’Europe (David Van Reybrouck, Fondateur de l’initiative G1000, Le Monde du 22/11/16) faisait la distinction entre deux Europes (mais cela vaut à tous les étages politiques) : Et cette fois ce  n’est pas l’Est contre l’Ouest, ou le capitalisme contre le communisme, la division se situe entre ceux qui se sentent représentés politiquement et ceux qui ont l’impression d’être laissés pour compte.


La principale raison de l’effondrement de l’UE est le fossé existant aux yeux du public entre ses citoyens et Bruxelles. Il est temps que les premiers, les citoyens, aient leur mot à dire sur l’Europe, pas seulement par le biais de la représentation, mais aussi par celui de la participation.


Les gens veulent être entendus. Il existe un bien meilleur moyen que les élections et les référendums pour laisser la population s’exprimer, qui est de revenir au principe central de la démocratie athénienne : la désignation par tirage au sort. La vaste majorité des fonctions publiques étaient attribuées par tirage au sort.


 

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1 commentaires
Sylvie - Le 28/01/2017 à 20:41:26
tous les politicards ont privilégié la colonisation par des ennemis du peuple français
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