Changeons le mode de gouvernance du système politique pour plus d'efficacité et de probité !
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Auteur :
Auteur(s) :
Alain G.
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Destinataire(s) :
Monsieur François HOLLANDE
La pétition
Mise à jour
Avant le 7 janvier, nous avions tous le sentiment que notre système politique était à bout de souffle. Depuis, malgré le sursaut républicain provoqué par les attentats de Paris, il serait illusoire de croire que ce que nous avons constaté pendant des décennies ne se reproduira plus.
Bientôt, comme par le passé, nos hommes politiques se distingueront à nouveau par leur incurie, leur immoralité, leur cupidité, leur permissivité démagogique, leur comportement de courtisans de la République.
Ils ont découragé l’immense majorité d’entre nous en nous donnant un sentiment d’impuissance et d’écœurement.
Dans le même temps, notre dette publique gonfle inexorablement, telle une bombe à retardement. Elle représente depuis longtemps déjà une réelle menace pour notre avenir, celui de notre système social et de notre économie. Nous devons donc agir vite avant qu'il ne soit trop tard.
Le dysfonctionnement de notre système politique a pour origine :
- des élus qui ne prennent pas de décisions à la hauteur des problèmes. L'obsession de leur réélection, leur rente de situation, les amène à conduire le pays de manière démagogique en fonction de l'humeur de l'opinion publique du moment au travers des sondages qu'ils sollicitent en permanence.
- des élus qui mènent un grand train de vie, sans vergogne, avec l’argent public quitte à endetter gravement notre pays (mégalomanie, népotisme, etc).
- des élus qui consacrent l'essentiel de leur temps à mener les intrigues qui les conduiront au pouvoir pendant que les perdants de leur propre parti, par rancœur, chercheront à négocier leurs votes à l'assemblée, tous laissant loin derrière eux l'intérêt général qu'ils sont censés défendre.
- des élus dont la population se renouvelle très lentement grâce à un mode scrutin hermétique à l'émergence de tout nouveau parti politique et idées nouvelles.
Notre système politique souffre donc d'un très grave problème de GOUVERNANCE dans lequel nous sommes tout à la fois bailleurs de fonds et otages !
Amendons-le, de sorte que nos élus se renouvellent plus vite et régulièrement, afin que la défense de l'intérêt général soit leur seule préoccupation.
Les premières modifications à apporter à la gouvernance de notre système politique sont simples et nous les connaissons toutes :
- suppression immédiate du cumul des mandats,
- renouvellement d’un mandat, quel qu'il soit, limité à une seule fois,
- sanctions civiles et pénales des élus coupables d’actes délictueux ou de mauvaise gestion avérée,
- inéligibilité définitive des élus condamnés par la justice dès la première instance,
- déchéance immédiate des élus convaincus de fraude fiscale,
- contrôle fiscal des élus avant et après leur mandat,
- réduction du nombre des députés, des sénateurs, des conseillers généraux, régionaux et du nombre des présidents de commissions de tous ordres,
- diminution et encadrement du train de vie des élus et de leur conseillers (rémunération, avantages de toute sorte),
- interdiction de toute situation apparentée de près ou de loin à du népotisme,
- représentativité parlementaire en concordance avec la société civile (les fonctionnaires élus devront démissionner de leur fonction),
- élargissement des missions du Sénat vers une simplification permanente de nos lois et règlements,
- reconnaissance du vote blanc et instauration d’un quorum minimum pour valider une élection,
- refonte du système de financement des partis politiques permettant notamment l'émergence de nouveaux partis politiques,
- définition d’un statut et de la formation de l’élu.
Il va de soi qu’aucun de nos 577 députés ne voudra prendre l’initiative de ces réformes par peur de la réaction hostile de ses confrères devant la perte de leurs privilèges, si toutefois il en avait le projet.
Nous allons donc devoir trouver parmi nous les 577 volontaires (« sans-dents, sans étiquette ») qui se présenteront aux prochaines élections législatives. Vierges de toute appartenance politique, ils devront avoir le courage de voter ces réformes une fois élus.
Pour preuve de leur loyauté et de leur dévouement à l’intérêt général, ils accepteront préalablement de subir eux-mêmes les conséquences des mesures qu'ils auront votées (réduction du nombre des députés, diminution du train de vie, etc).
Seule une élite exemplaire est capable d'emporter l'adhésion d'un peuple à qui l'on demande des efforts.
Dans le même temps, il sera urgent de prendre les premières mesures qui sont de nature à relancer notre économie et réduire notre dette. Elles sont déjà bien connues :
- suppression de la garantie de l'emploi dans la fonction publique,
- retour aux 39 heures hebdomadaires,
- création d'un contrat de travail unique,
- création d'une caisse nationale des retraites unique (interprofessionnelle, rassemblant secteur privé et secteur public),
- retour à une imposition raisonnable dans la perspective d'une harmonisation européenne,
- réduction progressive, mais nette, des dépenses publiques en même temps que leur redéploiement,
- mise en place d'une politique européenne visant à aligner progressivement les couvertures sociales des états membres.
Les dernières mesures spectaculaires prises par la BCE donnent à chaque pays 18 à 24 mois de sursis pour mettre en place des réformes de fonds. Notre Président a bien décidé d'employer ce sursis à ne rien faire. Il va tenter de surfer sur le regain de popularité inespéré que lui ont donné les événements du 7 janvier afin de préparer sa prochaine réélection.
Nous ne pouvons pas attendre ! La croissance incontrôlée de notre dette rend la situation urgente. Aussi, plutôt que d'attendre en vain une solution efficace et pertinente, faisons lui connaître nos intentions en lui demandant dès aujourd'hui :
. La dissolution de notre assemblée nationale,
. Sa propre démission de Président de la République,
. L’organisation de nouvelles élections, présidentielle et législative, avant novembre 2015.
C’est là, la première étape de cette pétition dont l'objectif est de rassembler de futurs militants ou sympathisants.
Projet utopique ? Assurément, mais porteur d’un espoir que nos seules volontés peuvent transformer en réalité. Imaginons que le nombre des signataires de cette pétition soit égal ou supérieur à celui des électeurs qui ont porté François HOLLANDE à la Présidence. La légitimité de la poursuite de son mandat serait certainement ébranlée.
A défaut d'avoir été écoutés, nous nous serons faits entendre, nous pourrons alors nous projeter vers les élections de 2017. Nous créerons, le temps d'une seule mandature, un nouveau mouvement politique qui rassemblera tous ceux qui voteraient les objectifs énumérés précédemment et soutiendraient cette action jusqu'à l’adoption de ces nouvelles règles de gouvernance et la mise en place des premières réformes de fond, grâce à une nouvelle assemblée parlementaire acquise majoritairement à notre programme.
La mandature suivante sera conduite par ceux dont les idées nouvelles prendront le relais de notre action.
Si cette initiative vous redonne espoir, alors prenez le destin de notre pays en main ! Participez à cette pétition ! Faites plier nos gouvernants et hommes politiques de tous partis sous le poids de notre nombre ! Prenez l'initiative avant que d’autres ne le fassent à notre place, sans ménagement (FMI), comme c'est le cas en Grèce.
Alain,
« Un sans-dents, sans étiquette », « un bailleur de fonds-otage ».
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Vivement une 6° république, parfaitement adaptée à notre mode de vie actuelle et où des valeurs morales seront seront intangibles. STOP à ces profits honteux cumulables jusqu'en fin de vie. Non, la France ne peut plus supporter les dettes faramineuses engendrées pour assurer de tels profits à d'anciens élus.
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Françoise - Le 30/01/2015 à 18:47:34
Parce que ce monsieur dit très fort et très clairement ce que beaucoup pensent tout bas. Il faut le soutenir et faire connaitre sa pétition.
10
André - Le 29/01/2015 à 16:21:11
Umps out = on reste les bras croisés en attendant le FN ?