En tant qu’architectes ou étudiants en architecture nous sommes sensibles au débat sur l’architecture et la création architecturale ouvert par le Ministère de la Culture et le CNOA. Promouvoir l’architecture et la création architecturale c’est assurer la pérennité des architectes.
Comment ne pas entendre la voix des architectes qui refusent de disparaître ?
Luttons efficacement contre le dumping sur les honoraires.
Est-ce impossible de rétablir un barème appuyé sur le texte de loi en préparation ?
-Exigeons le recours à l’architecte en imposant son intervention pour tout permis de construire.
-Défendons l’indépendance de l’architecte en remettant en cause les contrats globaux préconisés par l’ordonnance sur les marchés publics.
-Demandons un engagement des pouvoirs publics pour conserver l’obligation des concours alors qu’elle ne figure pas dans les textes en préparation sur les marchés publics.
Nous n’acceptons pas que les écoles d’architecture délivrent un diplôme dévalué qui ne donne pas le droit de s’inscrire à l’ordre et d’exercer en son nom propre.
A quoi servent les discours, les rapports de parlementaires, les stratégies nationales sur l’architecture si l’exercice de la profession d’architecte n’est plus économiquement viable ? A quoi peuvent-ils servir sinon à masquer, à faire oublier les lois, décrets et ordonnances qui de jour en jour réduisent le champ d'intervention et la légitimité des architectes ?
Nous soussignés demandons que des mesures législatives immédiates soient décidées pour :
•L’encadrement législatif de la rémunération des architectes
•L’obligation du recours à l’architecte pour tout permis de construire conformément à la loi de 1977
•La suppression des contrats globaux liant l’architecte à l’entreprise
•Le maintien de l’obligation des concours dans les marchés publics
•Un diplôme unique d’architecte délivré par les écoles
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