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Acanjü YEMOJA
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ETAT FRANCAIS
La pétition
ÉCOLOGIE : « L’UNION SACRÉE » ? « La bataille pour le climat, nous la gagnerons ensemble ! Nous sommes tous sur le même bateau, tous sur la même planète ! » Tous ensemble, vraiment ? Les riches et les pauvres ? La droite et la gauche ? Les firmes et les ONG ? Les damnés de la terre et les actionnaires ? Tous unis, main dans la main, contre la catastrophe en cours ? « La dernière mode à la City, c’est la Norvège ». Une amie est revenue de Londres, son mari est financier, et elle témoigne : « Les traders achètent des maisons en Scandinavie, à cause du réchauffement : c’est là-bas que le climat sera le plus clément, il parait ». Eux mettent donc le cap au Nord ! A la Silicon Valley, on opte pour l’inverse : cap au Sud ! Parmi les champions des new-techs, des « futurologues » branchés, ils sont des centaines à chercher refuge en Nouvelle-Zélande, à racheter des terres là-bas, des propriétés entières, des fermes équipées de piste d’atterrissage : « Il n’y a pas de meilleur endroit pour se mettre à l’abri de l’apocalypse ». Le naufrage planétaire, eux comptent bien y échapper. Quitte, pourquoi pas, à migrer vers Mars, comme l’imaginent les milliardaires Jeff Bezos (Amazon), Richard Branson (Virgin), Elon Musk (SpaceX). NOUS NE SOMMES PAS « TOUS SUR LE MÊME BATEAU ». C’est à bord de méga yachts qui consomment 1000L de l’heure qu’eux naviguent. C’est à bord de jets privés qu’ils passent d’un continent à l’autre, de leur appartement à Manhattan à leur île dans le Pacifique. Et même à l’échelle de la France : les 10% les plus riches émettent 8 fois plus de gaz à effet de serre, 8 fois plus que les 10% les plus pauvres. Sans compter ces 100 firmes qui, à elles seules, sont responsables de plus de 70% des émissions mondiales de gaz carbonique. « La guerre des classes existe », déclarait le milliardaire américain Warren Buffet, « c’est un fait, mais c’est la mienne, la classe des riches, qui mène cette guerre et nous sommes en train de la remporter ». Mais ça ne vaudrait pas pour l’environnement ? L’écologie éteindrait l’antique lutte des classes ? Cet impératif, sauver la planète, nous rassemblerait donc tous, droite et gauche, riches et pauvres, damnés de la Terre et actionnaires, par-delà les frontières, tous unis contre la catastrophe en cours ? AU CONTRAIRE, NOUS SEMBLE-T-IL… Au contraire, la crise écologique aiguise cette lutte, la renforce. La « guerre » ne porte plus seulement sur le niveau de vie, mais sur la vie elle-même. Nous sommes engagés dans un combat, des « Terriens » contre des « forces destructrices », de l’intérêt général contre les multinationales. Nous avons des adversaires, et ils sont organisés, avec des bataillons d’avocats, de lobbies, d’éditorialistes, d’élus, jusqu’au sommet des États, qui tout à la fois mènent la guerre et qui la dissimulent, qui la déguisaient hier sous des études climato-sceptiques, qui la masquent aujourd’hui sous la « croissance verte », le « développement durable », « nous ne pouvons agir seuls », « il nous faut un cadre européen », « ne pas nuire à la compétitivité », etc… CROIT-ON QU’ILS VONT RENONCER ? Vont-ils renoncer d’eux-mêmes à une croissance, à une concurrence, à une mondialisation qui les gâtent ? Croit-on qu’ils vont abandonner leurs jets et leurs yachts ? On le sait désormais, ils iront jusqu’au bout : • Ils raseront toutes les forêts. • Ils videront les mers des thons, des baleines et autres sardines. • Ils pressureront les roches. • Ils feront fondre les pôles et les calottes glaciaires. • Ils noirciront tout l’Alaska. • Ils réchaufferont l’atmosphère jusqu’à son ébullition. • Ils nous vendront un air « respirable » coté en bourse. • Ils affameront des continents entiers. • Ils sauveront les banques avec nos retraites. • Ils solderont aux plus offrants nos routes, nos îles et jardins publics. • Ils spéculeront sur nos maisons, notre santé, notre éducation. Le doute n’est plus permis : qu’on les laisse faire, et tout ça ils le feront (c’est déjà le cas pour certains !). FAKIR (le journal fâché avec tout le monde, ou presque !) s’est rendu il y a quelques années au « Monaco Yacht Show ». C’est un peu comme le salon du sous-vêtement porte de Versailles à Paris, sauf que là on n’achète pas une petite culotte, mais un « big yacht ». Qu’on se laisse tenter, et cela nous coûtera 1 million d’euros du mètre, à peu de chose près. Année après année, ils ont inventé des superlatifs : après les yachts, sont venus les « super yachts », puis les « mégas yachts, et maintenant les « véga yachts ». Comme ils disent, c’est « limitless » (sans limite). C’est ainsi qu’un milliardaire américain, Leslie Wexler, a baptisé son engin dans les années 1990. Sur les ponts des navires, on peut remarquer des « toys », ils appellent ça. Des « joujoux » : un sous-marin, un hélicoptère, un hydravion… LES MILLIONNAIRES, LES VRAIS… Les vrais, eux, ne se déplacent pas à Monaco, ils envoient leurs larbins, rebaptisés « agents » pour l’occasion. Charlie, l’un d’entr’eux, « agent » en Turquie, m’a raconté son métier : un de ses clients a envie de framboises, par exemple, pour son petit déjeuner. Ça lui prend comme ça, au large du Bosphore. Aussitôt, c’est le branle-bas de combat. En général, le client a un jet privé…Charlie contacte le pilote et il fait venir des barquettes de Hollande ou de France. A son tour, Charlie va les chercher en moto à l’aéroport d’Ankara, ou avec l’hélicoptère. Pour ramener ces framboises à bord, il se crée comme il dit « une chaîne de solidarité ». Emouvante solidarité, en effet… Ces yachts consomment au minimum 600 litres de gasoil par heure, et très souvent plus de 1000 en fait. Néanmoins, sur tous les stands de ce « show room », comment sont-ils vantés ? Quel adjectif revient ? « Ecological Yachting Lifestyle » (un mode de vie écologique). Et toutes les pubs sont à l’avenant : « Green Attitude », « Respect The Environment »… Dans le dossier de presse, « Environment » revient à toutes les pages, une vraie obsession. A tel point qu’un milliardaire s’est fait construire une forêt à bord ! Philippe Starck, l’architecte star qui vient de concevoir le « A », un « véga yacht » de 140 mètres équipé d’un toit transparent avec 2 pistes d’hélicoptère, une discothèque, une piscine, célèbre les « yachts en harmonie avec la nature » et les « jets écologiques ». D’ailleurs, chaque année, lors du « Monaco Yacht Show », un prix est décerné : la « Green Star ». On avait interrogé l’architecte qui dirige le jury, Paolo Meretti : « nous avons créé ces règles très strictes pour garantir que les yachts soient conçus, construits et aussi utilisés d’une façon complètement amicale pour l’environnement » … Fakir : « et donc, voilà le yacht qui vient de recevoir le prix de la « Green Star ? » Paolo Meretti : « oui, le Sea Force One. » Fakir : « quand on dit navire écologique, on pense à un petit bateau à voiles, en bois…Là, c’est une masse énorme, noire, qui nous écrase, avec 3 ponts en hauteur, et combien de long ? » Paolo Moretti : « 54 mètres. Au début, c’est un peu étrange de considérer cet immense bateau comme amical avec l’environnement. Mais si on regarde les choses de plus près, on verra qu’il est écologique du bas jusqu’en haut. » Fakir : « ah oui ? » Paolo Meretti : « d’abord, durant la création, les plans ne sont plus faits sur papier, mais sur ordinateur. A l’intérieur, l’éclairage se fait par diodes, avec une plus faible consommation. Et surtout, au niveau des toilettes, de tout en fait, il y 0 rejet en pleine mer… » Fakir : « et pour la consommation de fioul, c’est combien ? » Paolo Meretti : » ça ne nous concerne pas directement. » Fakir : « ah bon ? Mais vous ne trouvez pas ça hypocrite un peu, d’attribuer un label vert quand ça bouffe autant de pétrole ? » Paolo Meretti : « non, c’est une manière d’éveiller les consciences. Les propriétaires souhaitent vraiment être au top de l’écologie, ce sont des adeptes du développement durable… » Nous ne sommes pas tous sur le même bateau. Voici les leurs. Quand dans la même mer Méditerranée flottent, ou coulent, d’autres embarcations « d’infortune ». COMMENT LES RICHES (ET TRÈS RICHES) DETRUISENT LA PLANÈTE C’est un sociologue américain, Thorstein Veblen, qui a énoncé ce concept à la fin du 19e siècle : la rivalité ostentatoire : « toute classe est mue par l’envie et rivalise avec la classe qui lui est immédiatement supérieure dans l’échelle sociale, alors qu’elle ne songe guère à se comparer à ses inférieures, ni à celles qui la surpassent de très loin. Autrement dit, le critère du convenable en matière de consommation, et il vaut partout où joue quelque rivalité, nous est toujours proposé par ceux qui jouissent d’un peu plus de crédit que nous-mêmes. » En clair, on imite toujours le groupe qui, sur l’échelle sociale, se trouve sur le barreau juste au-dessus de nous. On cherche à s’élever. Et comme ça jusqu’au sommet. Du coup, comment les riches détruisent la planète ? Directement, avec leur consommation délirante, avec leurs tonnes de CO2 par leurs balades en mer, avec leurs jets privés. Mais surtout indirectement, par le mode de vie qu’ils diffusent. Les milliardaires se mènent la « guerre des véga yachts », tandis qu’en dessous, le PDG français réclame son bateau. En dessous, le chirurgien, le patron de PME, il lui faut son voilier à la Baule quand les employés, les secrétaires, en retraite, veulent une croisière en Méditerranée. Nous sommes tous pris dans cet engrenage. Aussi nous faut-il, d’urgence, faire nôtre ce mot d’ordre d’Hervé Kempf : « consommer moins, répartir mieux. » SE CROIENT-ILS LES MAÎTRES DU TITANIC POUR AUTANT ? « Le gouvernail est entre les mains des plus fous, des plus inconscients ». Ils le savent : eux subiront bien plus tard, et moins violemment, la catastrophe climatique. Alors, nos « élites » continuent de plus belle… Eux vont sombrer avec nous, pourtant ? Songe-t-on. Certes il y a leurs profits, certes il y a leur confort, mais ils coupent la branche sur laquelle nous sommes tous assis. A bousiller la terre, l’air, les mers et océans, ils périront aussi ? La réponse, on l’a trouvée dans les études Handy (pour « Human And Natural Dynamical »). C’est un modèle prédictif développé par une équipe de la NASA, avec à sa tête le mathématicien Safa Motesharrei. Handy rend compte, en fait, des précédents effondrements : pourquoi des civilisations ont-elles disparu ? Deux causes majeures sont pointées : « La rareté des ressources provoquée par la pression exercée sur l’écologie » et « la stratification économique, la trop forte disparité entre élites et roturiers ». avec ce scénario catastrophe, advenu dans le passé, probable à l’avenir : « la surconsommation des ressources entraînerait un déclin des populations pauvres, suivi par celui, décalé dans le temps, des populations riches ». Nous avons trouvé : « suivi par celui, décalé dans le temps… » Comme le note le collapsologue Pablo Servigne, « les élites, parées de leur richesse, ne souffrent pas immédiatement des premiers effets du déclin. Elles ne ressentent les effets des catastrophes que bien après la majorité de la population ou bien après les destructions irréversibles des écosystèmes, c’est-à-dire trop tard. Cet « effet tampon » de la richesse permet à l’élite de continuer un « business as usual » en dépit des catastrophes imminentes. Pendant que certains membres de la société tirent la sonnette d’alarme, indiquant que le système se dirige vers un effondrement imminent, et donc préconisent des changements de société, les élites et leurs partisans sont aveuglés par la longue trajectoire apparemment soutenable qui précède un effondrement, et la prennent comme une excuse pour ne rien faire ». LE PIRE EST NEANMOINS ÉVITABLE Ce que veut croire Safa Motesharrei : « les 2 solutions-clés sont de réduire les inégalités économiques afin d’assurer une distribution plus juste des ressources, et de réduire considérablement la consommation de ressources en s’appuyant sur des ressources renouvelables moins intensives et sur une croissance moindre de la population ». Ces études Handy, on les colporterait, les vulgariserait avec l’image du Titanic, elles auraient beaucoup plus d’impact. « Nous sommes tous à bord du même bateau, certes. Mais les habitants du Sud se trouvent dans les cales, et eux se noient déjà, l’eau qui rentre sans cesse, ils essaient de fuir, de remonter à l’étage du dessus. Nous sommes, nous, encore à l’abri dans nos cabines. Mais en dessous, nous voyons le niveau qui monte, nous sommes inquiets et nous alertons. Pendant que l’élite, elle, sur le pont, danse au son de l’orchestre, sourde à nos cris ». Mais on pêcherait par naïveté, peut-être, à nouveau. Le philosophe Bruno Latour reprend la « métaphore éculée du Titanic », mais en une vision encore plus noire : « Les classes dirigeantes comprennent que le naufrage est assuré ; s’approprient les canots de sauvetage ; demandent à l’orchestre de jouer assez longtemps des berceuses, afin qu’ils profitent de la nuit noire pour se carapater avant que la gîte excessive alerte les autres classes ! Si l’on veut un exemple éclairant qui, lui, n’a rien de métaphorique : la compagnie Exxon Mobil, au début des années 1990, en pleine connaissance de cause, après avoir publié d’excellents articles scientifiques sur les dangers du changement climatique, prend sur elle d’investir massivement à la fois dans l’extraction frénétique du pétrole et dans la campagne, tout aussi frénétique, pour soutenir l’inexistence de la menace. Ces gens-là – ceux qu’il faut désormais appeler les « élites obscurcissantes » – ont compris que, s’ils voulaient survivre à leur aise, il ne fallait plus faire semblant, même en rêve, de partager la Terre avec le reste du monde ». Ils nous dirigent droit vers l’abîme. Le gouvernail est aujourd’hui entre les mains des plus fous, des plus inconscients, des plus aveugles – ou des plus cyniques. Qui pensent échapper au désastre, qui s’y préparent. Nous devons leur reprendre le volant des mains. Nous devons appuyer sur le frein. Nous devons changer de direction. C’est un conflit, oui. C’est une lutte pour le pouvoir, oui. C’est un combat pour notre survie. NOS « DEMI-DIEUX » C’est une brève parue dans le « Canard Enchaîné » : « Pour aller assister à la 19e étape du Tour de France cycliste, entre Saint-Jean-de-Maurienne et Tignes, la maire de Paris madame Hidalgo est d’abord montée dans un jet Falcon. Puis, une fois arrivée à l’aéroport de Chambéry, avec d’autres invités, elle a pris un hélicoptère pour rejoindre le parcours de la Grande Boucle, distant de 82 kilomètres (par la route). Quelques heures plus tard, l’élue empruntait les mêmes « transports verts » pour retourner dans la capitale… » le "Google Camp" se déroule cette année en Sicile, ce lieu où "des personnalités influentes se réunissent pour discuter de l'amélioration du monde", avec pour thème le réchauffement climatique. Comment les convives, l'ancien président des États Unis Barack Obama, le prince Harry d'Angleterre, mais aussi les acteurs Leonardo Di Caprio, Bradley Cooper, Tom Cruise, le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg, comment se sont-ils rendus en Italie?...Via 114 jets privés, complétés par une armada de yachts et d'hélicoptères. On peut plaider, pour tous, l'agenda chargé, les responsabilités, la sécurité. mais dans ces moeurs aériennes, dans cette habitude céleste, se dessine autre chose, un inconscient de l'époque: demidieux, ils planent au-dessus des mortels, forment une espèce à part. Les lois, et même les lois naturelles, et même la loi de la gravitation, ne s'appliquent plus à eux. On le sent plus ou moins confusément: leur monde est mort, et porte en lui la mort. Comme une poule sans tête, mais qui continue de courir, à l'aveugle. A nous de passer à autre chose: des liens plutôt que des biens... "Le président de la république a ouvert le marché chinois. Il faut désormais que nous nous organisions tous ensemble pour que la viande bovine française arrive dans les assiettes chinoises". C'était durant le débat sur le CETA. "NON PLUS FAIRE GROSSIR LE GÂTEAU, MAIS LE PARTAGER". Quelles joyeuses perspectives le gouvernement nous offrait? Importer de la viande bovine du Canada, pour mieux exporter de la viande bovine en Chine. Les mêmes qui, durant la loi Alimentation, nous parlaient de "relocalisation" et de "circuits courts"... Et tandis que nous parlions "climat", "farines animales", "lobbies", eux nous répondaient "mondialisation", "concurrence", "croissance"… MAIS QUI CES MOTS-LA FONT-ILS ENCORE RÊVER ? Dans les années 1980, les années fric, les années Tapie, ces mots suscitaient encore de l'enthousiasme. Ils entraînaient la société. La France regardait, subjuguée, vers "l'America is Back" de Reagan. Mais aujourd'hui, à qui ces mots font-ils encore envie? Ils éveillent au mieux une fatalité, et plus souvent une angoisse, une inquiétude, un rejet. C'est une langue morte, désormais. Que sait-il produit? Un phénomène souterrain, silencieux et néanmoins primordial: lentement mais massivement, les gens se sont "détachés de l'idéologie dominante". Les "Gilets Jaunes" témoignent de ce détachement. Tout comme, différemment, la "Jeunesse pour le Climat". Dit autrement: les gens n'y croient plus. C'est notre chance, ce "détachement". Ces mots usés, ce monde qui n'en finit plus de finir. Les entrailles du pays grouillent de ça, d'un désir d'autre chose, "autre chose" que cet économisme étroit, "autre chose" que la concurrence mille fois ressassée, "autre chose" que la croissance comme unique but sur Terre, "autre chose" que le ciel bas et lourd de la finance mondiale qui pèse sur nos cœurs comme un couvercle, "autre chose" d'encore obscur, encore confus... Quel est le sens de l'existence? "Travailler plus pour produire plus, pour gagner plus, pour consommer plus, pour travailler encore plus...", comme un hamster enfermé dans sa cage, quel est le sens de tout ça? Et jusqu'au "burn-out", jusqu'à se cramer, société de consommation qui devient de la consomption, et à la consommation-consomption de la planète, brûlée, calcinée, répond la consommation-consomption des humains? C'est un non-sens. Le doute s'est installé dans les têtes. Et cette absurdité conduit à une crise mentale, sociale. Alors, quel en est le sens? On le sait désormais, c'est prouvé: du progrès, du mieux-vivre, du rab de bonheur naîtront des relations, de la qualité des relations, que nous entretiendrons avec nos voisins, nos collègues, nos cousins. Il nous faut imposer ces nouvelles évidences: moins de biens, plus de liens, consommer moins, répartir mieux...Non plus faire grossir le gâteau, mais le partager.
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