« L’accès libre aux transports en commun », appelé communément « gratuité », s’oppose à la logique capitaliste de marchandisation, de profit et d’individualisation.
Il se fonde sur le droit à la ville et à la mobilité pour tous comme un droit humain, au même titre que le logement, l’éducation, l’eau, l’énergie et la santé.
Il se fixe un objectif social et écologique.
POUR UN VÉRITABLE SERVICE PUBLIC QUELS EN SONT LES AVANTAGES ?
Permettre une baisse tendancielle de l’usage de la voiture en ville, une meilleure répartition de l’usage de la voirie et une réduction des embouteillages devenus permanents.
Favoriser :
• L’accès aux transports en commun, en répondant à l’urgence climatique définie par la COP 21 et améliorer le cadre de vie et la santé des citoyens (réductions des nuisances sonores et de pollution de l’air).
• La baisse des incivilités.
• L’égalité sociale : gain de pouvoir d’achat pour tous, accessibilité à tous les services publics, autonomie des jeunes.
• Un meilleur équilibre des rythmes de vie (travail, loisirs, repos) par la réduction de la durée des transports quotidiens.
• L’égalité territoriale par une densification du maillage multimodal de transports : bus, tram, TER, transports scolaires…
Redynamiser les bourgs et centres ville : culture, loisirs, petits commerces.
Réorganiser la vie urbaine en donnant la priorité à plus de déplacements 0 carbone (parkings gratuits en périphérie, conception de lignes adaptées aux besoins des usagers).
Augmenter les fréquences afin de réduire les temps d’embarquement.
Améliorer le confort des transports en commun, permettant une plus grande sociabilité et humanité.
La tarification de transports publics, bus et tram, représente 20 à 25 % du budget d’exploitation, ressources inadaptées pour leur développement durable. Elle génère des charges spécifiques imputées aux contrôles notamment.
COMMENT FINANCER LA GRATUITÉ QUI PROFITE À TOUS ET À CHACUN ?
• Par une nouvelle répartition des richesses : une justice fiscale avec des impôts plus progressifs sur les revenus, le retour à l’ISF (impôt de solidarité sur la fortune), la contribution des entreprises et des commerces (versement-transport), la progression des dotations d’État pour alléger la fiscalité des ménages.
• Par une réorientation des dépenses publiques et de l’aménagement du territoire : moins d’infrastructures routières urbaines au profit de circuits de transports en commun.
• Par une réduction du coût d’équipement (perception et contrôle des voyageurs rendus inutiles), agents désormais affectés à l’aide et prévention.
De plus en plus de villes en France et même dans le monde instaurent l’accès libre aux transports en commun, ce qui confirme la faisabilité d’un tel projet :
Dunkerque, Niort, Compiègne, Châteaudun, Vitré, et le Luxembourg depuis décembre 2018.
PÉTITION ADRESSÉE À : NANTES-MÉTROPOLE, AU DÉPARTEMENT, À LA RÉGION DES PAYS DE LA LOIRE AINSI QU’AUX PARLEMENTAIRES.