Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
Elise Darchis
Destinataire(s) :
Ministere de l'agriculture/ Federation Française d'Equitation
Bonjour
Nous sommes des milliers de propriétaires de chevaux coupés de ceux que nous considérons pour beaucoup comme des enfants, par des propriétaires de pensions intransigeants en cette periode de confinement.
Beaucoup d'entre nous ont eu du mal à trouver des pensions décentes et sont à 30km ou plus de leur pension mais en temps normal, allons voir nos chevaux quotidiennement.
Nous pouvons nous contenter d'une fois par semaine.
Mais nous refusons de passer plus d'un mois sans nos chevaux. POur les plus fragiles mentalement d'entre nous, leur compagnie est indispensable.
Personnellement j'ai une jument à 25km de mon chalet, dans un pré en bordure de route. Je souffre de séquelles d'un accident de moto, handicap à 79 pourcent, je souffre de sress post-traumatique......... mais le seul élément stable dans ma vie en dehors de mon fidele copain (dont je suis séparée le temps du confinement aussi au passage), sont mes animaux. Je suis intolérante aux anti-depresseurs, ma psy m'a aidée à comprendre le stress post-traumatique mais mon mode de traitement est une vie entourée d'animaux, loin de la plupart des humains.
La propriétaire de cette pension m'interdit de venir au bord de la route ou dans le pré de ma jument qui est pourtant assez éloigné de son écurie. Je n'ai pas besoin de m'approcher. Je propose d'obtenir une dérogation de ma psy. Refus plus violent avec insultes voilées au passage.
Me voilà donc coincée dans mon chalet avec le meme cauchemar toutes les nuits depuis 9 ans, réveil en sueur et en hurlant t(c'est pourquoi je passe beaucoup de nuits dans ce chalet, pour ne faire subir à personne d'autre cette chose que seule la vue de mes animaux de compagnie au réveil peut calmer au bout d'une moyenne de deux heures. En plus des douleurs chroniques cheville, dos, cervicales qui me réveillent la nuit, donc je vous laisse imaginer mon état. Mais je ne suis pas seule et meme les non-handicapés propriétaires de chevaux vont avoir le meme probleme, quoique peut-etre pas dans les memes proportions, mais je pense écrire ici en leur nom à tous! On m'interdit l'acces sans risque à ma jument en toute connaissance de cause
Je propose donc la solution suivante:
Chevaux mis au pré un peu en avance, la météo le permet de toute maniere.
Acces limité organisé avec désinfectant pour poignées de portes de pré.Sans acces au bâtiments dont je conçois avec plaisir que la fermeture est nécessaire. Avec distances nécessaires et pas plus d'une ou deux personnes à la fois qui passe à travers les portes. Garder un calendrier à signer avec dates et heures obligatoirement.
Organisation pour permettre, une personne à la fois, l'accès à son équidé au moins une fois par semaine.
Les chevaux pensent que leurs propriétaires les abandonnent. Cela ne peut pas durer indéfiniment.
Merci pour votre considération urgente en la matière