Renvoyons la LEO à l'aéroport et à Bompas

Pensée dans les années 90 sous la mandature de Guy Ravier, la Liaison EST OUEST dite LEO n’a toujours pas pris totalement forme. La deuxième phase de sa construction se profile et les conséquences néfastes qu’elle peut induire semblent nettement plus évidentes que ses avantages.
Le principal vecteur de l’ensemble des problèmes inévitables que généreront sa mise en service se résume en un seul point : Le débouché sur le rond point de l’amandier.

UNE ABERRATION EN TERME DE CIRCULATION
Les actuels utilisateurs de la route de Marseille savent combien cette route nationale est aujourd’hui engorgée aux heures de pointe ; ce rond point en représentant le principal point noir. Pourtant, la prochaine étape de la LEO fera déboucher sur ce lieu plusieurs dizaines de milliers de véhicules supplémentaires, saturant ainsi la circulation avignonnaise dans un inextricable embouteillage routier.

UNE ABERRATION EN TERME ÉCOLOGIQUE
Le projet aujourd’hui proposé s’annonce comme une véritable saignée dans la ceinture verte, une zone encore naturelle et maraîchère d’Avignon qui mériterait d’être valorisée plutôt que condamné à disparaitre par ce tracé.

Dès lors, nous, électeurs avignonnais, disons par nos signatures, qu'il serait préférable que la LEO suive un tracé au Sud de la ligne TGV méditerranée pour aboutir à l’échangeur autoroutier de Bompas avec création d’une bretelle sur le rond point de l’aéroport ,et non sur celui de l'amandier.

De même par nos signatures nous réclamons en vertu de l’article 72-1 de la Constitution, la tenue d’un référendum local portant sur le détail du tracé de la deuxième phase de la LEO, afin de permettre au plus grand nombre de s’exprimer sur ses risques.