Au service de la France et du Bien commun, reconstruire la communauté nationale !
Il y a incontestablement, un changement qui s’opère dans notre art de vivre, dans nos pratiques de la liberté, des libertés, et dans notre rapport aux progrès, en particulier ceux qui touchent les femmes.
Je sais que personne ne parviendra à rassembler les Français autour de toutes les questions qui font notre société, ni autour des remèdes à tous les maux qui la traversent, mais nous pouvons être majoritaires autour d’un socle commun dont l’objectif est de reconstruire la communauté nationale. Ce socle commun est tout qu’il y a de plus simple, et touche à notre identité, notre art de vivre, nos libertés, sans pour autant les réduire à un passé, ni les condamner à un avenir rabougrit. A l’heure où beaucoup de Français sont inquiets sur le devenir de leurs valeurs, certains sont tentés de leur en opposer d’autres, qui sont de nouveaux maux et de fausses solutions.
Notre identité est composée d’histoires venues du monde entier, et notre art de vivre s’en est nourri. Nos libertés reposent sur des conquêtes chèrement acquises, et que le monde nous envie. Ces libertés, en particulier celles des Femmes, sont les premières à nous protéger, car lorsque les Femmes sont écartées, exclues d’une société, celle-ci n’a aucune chance ni de prospérer, ni de s’épanouir.
Vivre en France c’est faire sien cet art de vivre, qui de l’amour à la gastronomie, en passant par la musique et la littérature nous rassemble beaucoup plus qu’il ne nous divise. Ce n’est pas tant que nous soyons français de longue ou fraîche date, ce n’est pas tant que nous soyons croyants ou athées, ce n’est pas tant que nous nous sentions français un peu, passionnément ou pas du tout qui importe, mais que nous respections ce qui permet de bien vivre en France, quand on est une femme en particulier.
Certes, la France est imparfaite, râleuse, colérique, versatile, sombre parfois, mais elle peut aussi être splendeur si nous le voulons.
Il n’y a pas de chemin facile qui consisterait à choisir entre les nostalgiques dont les traditions prédominent sur les histoires individuelles et collectives qui font la France, et les relativistes qui minimisent un extrémisme religieux galopant en affirmant qu’il ne rognerait rien à nos libertés.
La dignité des Français depuis les attentats de Mérah, Charlie, Bataclan, Nice, et d’autres malheureusement, montre que l’espoir est permis, l’espoir de nous rassembler contre ces extrémistes dont certains généralisent à coup de haine, et d’autres s’infiltrent chez nous à coup de sourires et de d’idéologies religieuses rétrogrades. Ce rassemblement est possible, nécessaire, indispensable et urgent.
Personne ne peut attraper la lune, alors à quoi bon la promettre ? Mais si l’histoire nous raconte qu’à chaque fois la majorité pacifique s’est tue, pour une fois, donnons-lui de la voix. Nous pouvons tous vivre mêlés les uns aux autres, pourvu que nous respections un des principes qui caractérisent le monde occidental : que les libertés des Femmes qui veulent vivre libres priment toujours sur les choix de celles qui ont décidé de confier leur vie à une religion ou à des hommes.
La France ne doit jamais intégrer, ni accepter de débattre sur « celle qui serait une femme pudique et celle qui serait une femme impudique ». La définition de cette frontière est le début d’autres frontières qui, relativisées ou pas, feront émerger des murs dans notre société !
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