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La Sélection du Jour
Alors que la Russie poursuit l’invasion de l’Ukraine, le cours des céréales flambe.
En effet, Russie et Ukraine sont le premier et le quatrième exportateur mondiaux de blé, assurant 30% des exportations mondiales. Mais à cela s’ajoutent 20% des exportations mondiales de maïs, 30% des exportations d’orge et même 79% des exportations d’huile de tournesol.
Alors que les cours ne vont cesser de grimper, la France demeure autosuffisante, et exporte la moitié de sa production céréalière (soit 55 à 60 millions de tonnes par an).
Mais c’est justement le moment pour l’Hexagone profiter de la situation pour renforcer au plus vite ses capacités de production.
En effet, alors que la France produit 35 millions de tonnes de blé et en exporte 10 millions, les céréaliers et syndicats agricoles français estiment qu’une hausse de 10% à 15% de notre production pourrait compenser les volumes bloqués par la guerre en Ukraine.
Comment ? Il faut que l’Union Européenne autorise au plus vite les agriculteurs à produire sur les 4% de terres en jachère, actuellement gelées pour des raisons environnementales.
Il faut que l’Europe libère le potentiel de production de ses états membres, dont la France.
Source : https://www.laselectiondujour.com/la-flambee-du-prix-du-ble-une-menace-mondiale-n1528/
