La dette publique ne cesse de croître, le poids des intérêts atteindra bientôt un niveau insoutenable en raison de la récente hausse des taux directeurs : deux fois le budget de l’éducation nationale d’ici 2030 selon un récent article du média ELUCID (1). Et cette réalité est généralement présentée comme une fatalité, une malédiction ou une nécessité économique.
Mensonge !
De 1945 aux années 1970, la France a financé ses services publics, ses infrastructures, son système éducatif et sa santé sans s’endetter, tout en réduisant les inégalités et en soutenant une forte croissance. Comment ? En utilisant la valeur ajoutée générée par le travail collectif, au lieu de permettre à des créanciers privés de la siphonner.
La dette n’est pas une fatalité, c’est un mécanisme injuste qui favorise une minorité au détriment du bien commun !
Aujourd’hui, chaque euro versé en intérêts de la dette est un euro soustrait à nos hôpitaux, à nos écoles, à nos retraites. Ce n’est pas l’État qui est endetté, c’est nous, les citoyens, qui sommes forcés de payer pour un système qui enrichit une minorité.
Pendant les Trente Glorieuses, dans un contexte de fort soutien au financement des productions publiques, les bénéfices des entreprises nationalisées (CGE, PECHINEY, RHONE-POULENC, SAINT-GOBAIN, THOMSON-CSF, USINOR-SACILOR, RENAULT, AIR-FRANCE, AEROSPACIALE, BULL, EDF-GDF, FRANCE TELECOM, SNCF, banques nationales…) alimentaient directement le Trésor public. Les banques commerciales devaient déposer une partie de leurs ressources à la Banque de France, qui les mettait à disposition de l’État sans intérêts. Résultat : une dette maîtrisée et maintenue à un faible niveau, une économie au service de tous, et une société plus juste.
Tout a basculé dans les années 1970 : le néolibéralisme a imposé son dictat.
Les dirigeants ont choisi de financer les dépenses publiques par la dette privée, c’est-à-dire par une création monétaire privée affublée d’intérêts à verser à des créanciers plutôt qu’en utilisant la valeur créée par l’économie. Et ce n’est pas une nécessité économique, mais un choix politique : celui de mettre la population au service des grandes fortunes, au détriment d’une distribution égalitaire des fruits de nos activités économiques.
La dette est un outil de domination, pas une loi de la nature !
L’État n’a pas besoin de s’endetter pour créer de la monnaie ou financer ses missions. Il pourrait, comme hier, mobiliser directement la valeur ajoutée via des cotisations sociales, la redistribuer par l’impôt, ou la socialiser grâce aux bénéfices d’entreprises publiques. Mais aujourd’hui, la loi impose à l’État de se financer sur les marchés financiers, c’est-à-dire de payer des intérêts à ceux qui ont les moyens de profiter d’un système particulièrement préjudiciable et contestable.
Nous exigeons une alternative : réinvestir la valeur ajoutée au service du bien commun !
Pour en finir avec ce système, nous demandons :
La dette n’est pas une malédiction, c’est un choix (2). Et nous choisissons de ne plus payer pour les profits d’une minorité !
Signez cette pétition pour exiger un financement des services publics par la richesse produite, et non par l’endettement !
Pourquoi signer ? Parce que chaque euro versé en intérêts de la dette est un euro volé à nos vies, à nos droits, à notre avenir. Parce que les Trente Glorieuses ont prouvé qu’une autre voie est possible (3). Parce que la dette n’est pas une fatalité, mais le symptôme d’un système qui privilégie l’enrichissement d’une minorité d’individus au détriment de tous les autres.
Ensemble, remettons l’économie au service de l’enrichissement collectif !
Signez et partagez massivement !
(1) Estimation basée sur les prévisions du gouvernement français sur l'évolution de la dette et des taux, combinées à des données historiques de l'Agence France Trésor (AFT) et de l'INSEE sur les émissions obligataires.
(2) Choix historiquement corrélé à celui de la construction et de l’adhésion à une Union Européenne des riches et non des peuples.
(3) Il ne s’agit pas de reproduire les Trente Glorieuses (l'histoire ne repasse pas les plats) mais de s’inspirer d’un modèle économique bien différent durant cette période, qui a prouvé son efficacité.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.