Contre les soutiens de l'Union Africaine et des pays occidentaux à la dictature d'Azali aux Comores

Depuis les années soixante, les pays occidentaux confisquent l’indépendance de leurs anciennes colonies africaines en y maintenant un système d’exploitation clientéliste et néocolonial.
Mise en place de dictateurs (complicité de coups d’État, fourniture d’armes et de mercenaires), soutien politique,
économique et militaire à ces régimes, silence face aux exactions et crimes qu’ils perpètrent, validation d’élections
truquées, sont encore aujourd’hui les activités de prédilection de la diplomatie occidentale en Afrique.

Aux Comores, il vient d'avoir une mascarade électorale le 14 janvier 2024 qui a provoqué à des manifestations de contestations des jeunes dont un d'eux Mr Mouslim AHMED MAKOUFOUNDI tué par balle par les militaires.

Il est grand temps d’exprimer notre ras-le-bol de ces régimes françafricains, non seulement parce que certains d’entre
eux sont dans le peloton de tête de l’“Indice des Gouvernements Inhumains”.

Nous dénonçons les renoncements des gouvernements occidentaux aux principes démocratiques universels non respectés par ces dictatures féroces. Ils doivent rompre les liens organiques établis avec ces États Bandits africains.

Nous demandons :

• La non reconnaissance du coup d’État institutionnelle avec la mascarade électorale du 14 janvier 2024,

• L’arrêt de la coopération militaire et des ventes d’armes en direction des régimes répressifs et criminels comme celui du colonel Azali Assoumani,

• La fin des ambassadeurs « validateurs » d’élections truquées comme les ambassades de France, des États-Unis, d'Arabie Saoudite, etc.

• La fin de l’impunité des crimes politiques, économiques et sociales du colonel Azali Assoumani et des ses sbires,