Changer de Constitution !

On nous dit et écrit sans cesse que la démocratie est le moins mauvais régime politique français.
Nous savons depuis longtemps qu'il y a pire,mais il est étonnant que personne ne paraisse réfléchir
et se prononcer en faveur d'un système meilleur,comme si simplement poser la question nous entraîne vers un régime de Terreur et de dictature fasciste ou collectiviste.

Et nous faisons comme si notre régime le moins pire était exportable sur toute la terre,alors que les aspirations des Etats étrangers étaient identiques aux nôtres, ce qui n'est absolument pas le cas.

Nous savons bien que nous sommes aujourd'hui gouvernés au nom de la démocratie par quelques centaines de technocrates issus successivement, depuis la naissance de la IIIéme République par des instituteurs et des professeurs, par ailleurs fonctionnaires de l'Etat, puis par des énarques, qui ont vocation à devenir les chefs de nos administrations, c'est-à-dire de notre appareil d'Etat, puis par des avocats, qui se nourrissent soit de cette monstrueuse obole publique qu'est l'aide juridictionnelle, machine à encourager l'esprit chicanier des Français, à les déresponsabiliser de tout esprit citoyen et à faire des élections un jeu pour parieurs en mal de loteries.
Ou qui s'amusent à créer de nouveaux modes de règlement ou de dérèglement de la vie quotidienne des Français au nom de prétendus nouveaux besoins engendrés par l'avancement des diverses technologies,puis,à présent par des "fonctionnaires"européens qui travaillent chacun de leur côté sous couvert d'un pragmatisme économique néolibéral.

Nous demandons que les Français soient consultés sur leur degré de satisfaction de ce que l'on appelle la "démographie" et sur la constitution d'une commission nationale de réflexion sur les autres possibilités de gouvernement envisageables.

Et que les conclusions de cette commission soient communiquées à tous, les Français étant alors consultés par voie de référendum.

À ce prix-là seulement, les Français auront le sentiment de pouvoir se réapproprier leur vie.