Mes chers camarades étudiants,
Je m'adresse à vous aujourd'hui avec une préoccupation partagée, un appel à l'équité et à la compréhension. Nous sommes à la croisée des chemins, en cette période de l'année où l'effervescence des fêtes de Noël se mêle au labeur intense des études supérieures. Une préoccupation qui nous touche tous, particulièrement les étudiants de première année, qui, pour la première fois, sont confrontés à une montagne de travail à accomplir durant cette période cruciale.
Les vacances de Noël, moment privilégié de retrouvailles familiales et de réjouissances, se transforment pour nous en une période de blocus intense. Certains d'entre nous témoignent de journées exténuantes, de 15 heures jusqu'au petit matin, pour maîtriser des matières aussi exigeantes que l'anatomies, les maths, l'économie, etc. Cela ne peut perdurer sans conséquence, tant sur le plan physique que moral.
Le rythme incessant, les stages pour les étudiants des hautes école et l'absence de répit nous placent dans une position précaire. Noël, autrefois une période de convivialité, devient une épreuve pour notre santé mentale et physique. Des étudiants, submergés par cette charge de travail démesurée, envisagent même d'abandonner leurs études par découragement.
L'instauration des examens de début janvier, souvent suivie d'une période de révision durant les fêtes, exerce une pression démesurée sur nous tous. Cette situation ne fait que décimer notre motivation et la probabilité d'une réussite étant réduite, certains envisagent même d'abandonner leurs aspirations académiques.
Je vous propose aujourd'hui, dans un esprit de collaboration et d'amélioration, de solliciter un report des examens de début janvier à fin janvier. Cette adaptation permettrait de bénéficier d'une période de deux semaines supplémentaires, outre les vacances de Noël, pour nous consacrer pleinement à nos révisions. Une solution qui, je l'espère, contribuera à améliorer notre bien-être et nos résultats académiques.
Ensemble, unis par notre quête du savoir, faisons de cette proposition une voix collective, une pétition que nous adresserons à la ministre de l'enseignement supérieur, madame Francoise Bertieaux. C'est en unissant nos forces que nous pouvons influencer le changement et faire entendre nos préoccupations légitimes.
Bien à vous,
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.