POUR QUE VIVE LA DEVIATION D'ADE

AU NOM DU COLLECTIF :

Les Naufragés de la RN 21

PETITION

POUR LA DEVIATION D’ADE.

Depuis plus de 60 ans on parle d’un projet de déviation de la RN21 sur la commune d’Adé. A l’époque il n’y avait pas la circulation qui l’emprunte à ce jour (plus de 21000 véhicules) et surtout les enjeux écologiques n’étaient pas identifiés comme aujourd’hui. Alors oui il faut prendre en compte plusieurs éléments lors de la réalisation de tels projets, mais il faut aussi faire preuve de bon sens.

Nous pouvons comprendre que certains s’émeuvent de la souffrance qu’éprouve un arbre quand on le coupe, il s’agit de quelques arbres contrairement au projets « Miraïa »et « Biochar » qui font polémique à quelques kilomètres de d’ici chez nos voisins Béarnais ou des centaines d’hectares de bois risquent de disparaître. A Adé, sans parler de ce projet de déviation il y a longtemps que la forêt est entretenue et replantée régulièrement après les coupes, sur les photos ci- jointes on peut voir comment la lande du « Tougaya » sans autre végétation que des thuyas en 1980 est devenue une forêt de pins Laricio.

Nous pouvons comprendre que des espèces protégées puissent être dérangées par la création de cette déviation, ces espèces animales ou végétales trouveront leur bonheur ailleurs à n’en pas douter, il ne s’agit pas ici d’abattre des troupeaux de bêtes qui n’ont pas le choix, d’ailleurs ces espèces ne seraient-elles pas porteuses de microbes ou de virus ? Aujourd’hui une espèce qui me semble devoir être protégée réside tout le long de la RN21 mais aussi dans le cœur du village notamment la rue de bigorre et de Lassalle ainsi que la route de Bartrès avec les nuisances qui vont avec, le bruit, la poussière, les particules fines, les odeurs, le danger, les diverses pollutions, à Adé nous les appelons des riverains.

Nous pouvons comprendre que le fait de déplacer un cours d’eau va perturber des poissons et autres organismes vivant dans ce milieu, il y a bien longtemps qu’il n’y a plus un poisson dans le ruisseau du « Montanet », depuis que la station d’épuration de Bartrès qui s’y rejette est obsolète, demandez aux pêcheurs qui avaient l’habitude d’y pêcher.

Nous pouvons comprendre que le desman des Pyrénées est en voie de disparition et qu’il faut le protéger, mais il habite en montagne beaucoup plus haut, il ne vient même pas en vacances à Adé.

Nous pouvons comprendre qu’en cette période ou l’inquiétude engendrée par la gestion de l’eau est présente, la technique utilisée pour passer l’éperon rocheux du Cambidos va nécessiter des quantités considérables d’eau qui seront pompées au lac de Lourdes qui lui est toujours au même niveau et ne semble pas subir le changement climatique. Dans le même temps le projet « Biochar » va lui nécessiter des millions de m3 d’eau qui ne repartiront pas dans la terre (électrolyse).

Il fut un temps ou les enfants venaient seuls sans les parents à l’école primaire d’Adé, aujourd’hui pas un seul parent digne de ce nom ne laisserait ses enfants traverser seul cette maudite route.

Pour toutes ces raisons nous soutenons ce projet et nous souhaitons que rapidement comme lors du confinement nous entendions à nouveau les oiseaux chanter le long de la RN21, que nos enfants puissent prendre le bus le matin sans risquer de se faire renverser sur le bord de la route par des véhicules qui roulent plus vite qu’autorisés. Que les cyclistes puissent évoluer l’esprit tranquille en toute sécurité, que les gens qui vont travailler à Lourdes ou ceux qui vont le faire sur Tarbes ne voient plus Adé comme un point noir, y compris nos voisins à l’Ouest qui n’auront plus à traverser notre village. Que les lièvres, chevreuils, sangliers ou cerfs ne se fassent plus tuer en traversant cette route au risque de provoquer comme c’est le cas régulièrement des accidents.

Maintenant c’est à vous de comprendre que ce projet est devenu indispensable pour tous les utilisateurs de cette route, le pourrez-vous ?

Les Naufragés de la RN 21