Un projet de véloroute et/ou de voie verte va pour artificialiser 4,5 km de chemins creux, agricoles et forestiers, entre Riec-sur-Bélon et Moëlan-sur-Mer, pour faire passer du vélo de ville.
Or ces chemins sont déjà praticables et pratiqués en VTT ou VTC, à pied, à cheval, ou à usage agricole.
Nous, riverains et usagers de ces chemins, nous opposons à cette transformation radicale de nos lieux de vie, ainsi qu'à la dégradation de notre environnement.
A l'heure d'un dérèglement climatique d'envergure, nous demandons l'abandon de ce projet qui n'est pas écologique, qui contrevient à l'intérêt général et qui est dispendieux en fonds publics.
Nos sols naturels sont des pièges à carbone. Les artificialiser, c'est faire augmenter la température au sol. Et y faire disparaître la biomasse et la biodiversité.
Ni véloroute, ni voie verte : oui aux sols naturels !