LES MOTIFS DE LA PÉTITION :
Les Mourenxois et spécialement les riverains du site pressenti n'ont pas été suffisamment informés de l'avancement du projet : ils n'en prennent connaissance qu'à l'instant de l'enquête publique, enfermée dans un délai de quelques semaines, alors que les enjeux sont considérables en termes de nuisances et donc de trouble des conditions d'existence et de perte de valeur patrimoniale immobilière.
Les rapports et avis de l'autorité environnementale pointent de nombreuses déficiences dans l'étude d'impact : les risques sanitaires, les nuisances sonores et olfactives, les impacts sur la pollution des sols et l'équilibre des écosystèmes sont manifestement sous‐estimés, voire occultés si l'on en juge à l'aune de l'évaluation qui a été faite des zones humides et des espèces végétales sacrifiées par le projet d'implantation des installations.
L'évaluation du nombre des emplois créés est fluctuante et quoi qu'il en soit très faible au regard de l'importance de l'installation projetée, ce qui renforce les craintes d'une insuffisante maîtrise des risques liés au fonctionnement d'une installation dangereuse.
L'installation d'unités de même nature en France, et notamment dans le territoire proche des Landes, laisse nourrir les plus grandes craintes : nuisances très réelles, non-respect des process, pannes, faible rentabilité du fait notamment des coûts du transport des "intrants" (broyats de maïs et autres sous‐produits végétaux et animaux, "déchets ultimes" et boues de station d'épuration...) qu'il faut acheminer à flux constants. La multiplication de ces installations entraîne une forme de concurrence de ces acheminements et l'on peut craindre que sur ce point aussi l'étude d'impact ait été bâclée.
L'installation va rejeter du CO2, d'autres substances toxiques et des poussières.
La noria des camions va contribuer à l'effet de serre et va augmenter les nuisances sonores sur une route déjà chargée en termes de passage véhicules/jour.
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