Les chasseurs sont une minorité dans notre pays (850 000 en France soient 1.2% de la population) mais une armée. Pour eux, « Tuer » est un loisir. Selon eux, on peut tout chasser de toutes les façons (en France, on ne manque pas d’idées sur le sujet). Dans notre pays, on peut chasser et tuer des espèces protégées, même des espèces en voie de disparition avec la complicité des pouvoirs publics grâce à des dérogations aux lois, règles et règlements qui s’appliquent à tous sauf aux chasseurs.
Les chasseurs représentent une espèce menacée car ils sont de moins en moins nombreux (Ils étaient 2.5 millions en 1970 soient 5% de la population) mais néanmoins menaçante. D'où la publicité...
Les espaces naturels sont de moins en partagés par tous, naturalistes, sportifs à pied ou en VTT, randonneurs, minéraliers, promeneurs du dimanche, chacun risque sa vie s’il n’est pas équipé du fameux gilet orange. Certains espaces leur sont même réservés pour assouvir leur besoin de tuer, non seulement dans des réserves privées où la chasse au trophée se déroule comme un safari africain moyennant une belle enveloppe, mais depuis peu sur le territoire national au sein même des parc nationaux sous l’égide de l’ONF (Office National des Forêts) avec le concours bienveillant de l’OFB (Office Français de la Biodiversité ??? anciennement ONCFS), pour le plus grand plaisir de tuer de quelques privilégiés fortunés.
Les chasseurs tentent de faire reconnaître leur plaisir malsain de tuer des animaux sauvages comme une nécessité d’intérêt public à réguler des espèces qui prolifèreraient en leur absence. Ils oublient trop facilement le rôle qu’ils ont joué de par le passé dans l’éradication du gibier en France, puis dans sa réintroduction et dans le contrôle de sa reproduction pour avoir des cibles, jusqu’à se laisser déborder (les cochongliers ou les sanglichons selon, en sont un bon exemple). Ils ne supportent même pas la concurrence de nos quelques prédateurs nationaux (le loup, l’ours et le lynx sans parler des renards, martres, fouines et des rapaces…) et leur vouent une guerre de l'ombre appuyés par des syndicats agricoles très actifs en graffitis sur les routes.