Stop aux inondations !
Signez la pétition pour sauver notre Vallée de Chevreuse
Les inondations répétées dévastent notre vallée (2016 / 2018 / 2021/ 2024).
Il est maintenant temps et urgent d'AGIR !
Fatigués de voir nos maisons inondées, nos rues transformées en rivières de boue et nos biens détruits, nous, habitants des communes sinistrées de la Vallée de Chevreuse, élevons la voix.
Ces catastrophes, loin de n'être que des accidents de la nature, sont aussi le résultat d'une urbanisation mal planifiée et d'une gestion de l'eau défaillante. Des projets immobiliers illégaux ont été autorisés en zones inondables, mettant en danger nos vies et nos biens.
Par notre signature du présent document, nous demandons :
Ensemble, faisons entendre notre voix !
En signant cette pétition, vous exprimez votre solidarité aux victimes sinistrées et vous demandez aux pouvoirs publics de prendre enfin les mesures nécessaires pour protéger notre vallée.
Chaque signature compte ! Partagez largement cet appel autour de vous vers l'ensemble des communes du bassin versant de la vallée de l’Yvette, de Lévis-Saint-Nom jusqu’à Palaiseau - Objectif : plus de 30 000 signatures si nous voulons être entendus -
Signez la pétition maintenant.
Ensemble, sauvons notre vallée !
Ci-dessous copie de la lettre envoyée en recommandé avec AR à Monsieur Nicolas VENTRE Sous-Préfet de Rambouillet le 4 juin 2025 :
Association « SAUVONS LES YVELINES »
Hôtel de Ville – Place de la Mairie
78770 – MARCQ
Contact : M. Philippe HEURTEVENT
Président de « SAUVONS LES YVELINES »
Mail : [email protected] Tél. : 06 85 32 81 89
Lettre envoyée en Recommandé avec Accusé de Réception N° : 1A 195 428 5173 5 - Marcq le 04 juin 2025
À l’attention de Monsieur Nicolas VENTRE - Sous-Préfet de Rambouillet.
Sous-Préfecture de Rambouillet - N° 82 rue de Général de Gaulle- 78120 - RAMBOUILLET -
Copie : M. Frédéric ROSE Préfet des Yvelines - Mme Anne-Florie CORON Directrice DDT Yvelines - Les Associations de Défense et Protection du Patrimoine et de l’Environnement.
Objet : Demande d'instauration d'un Plan de Prévention des Risques Inondation PPRI dans la Vallée de Chevreuse.
Monsieur le Sous-Préfet de Rambouillet.
En date du mardi 27 mai 2025, lors de la « Conférence publique du SIAHVY » qui s’est tenue dans l’Espace Jean Racine sur la commune de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, deux questions vous ont été posées :
- la première relative à l’urgence de prescrire un PPRI sur la partie amont de l’Yvette et de ses affluents,
- la deuxième, relative au devenir de la construction de la phase 2 du chantier NACARAT Cœur de ville, chantier faisant partie d’un même et unique Permis de Construire ayant autorisé la construction de la phase 1, dont les parkings et les rez-de-chaussée, à peine livrés, ont été inondés et endommagés par les crues de l’Yvette et du Rhodon survenues les 9 et 10 octobre 2024 puis les 17 et 18 octobre suivants.
Pour cette première question, et comme tous les intervenants de cette rencontre, vous avez admis qu’il y avait effectivement urgence à prescrire un PPRI et ce conformément à l’Arrêté préfectoral du 2 novembre 1992 portant délimitation du périmètre des zones à risque d'inondation des cours d'eau non domaniaux, pris en application de l’ancien article R. 111-3 du code de l’urbanisme, et qui vaut PPRI depuis la loi n° 95-101 du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l’environnement (dite Loi Barnier).
Vous avez souligné qu’un PPRI de la vallée de l'Yvette existe et a été approuvé par Arrêté préfectoral le 26 septembre 2006, mais qu’il ne concerne que l’Essonne, c’est dire la partie avale de l’Yvette et qu’un PPRI pour l’amont de l’Yvette, était en cours d’élaboration depuis de nombreuses années et qu’il avait été retardé en raison de l’épidémie du Covid 19.
L’argument a fait sourire, car la même résolution d’instaurer un PPRI sur la partie amont de l’Yvette a déjà été prise au lendemain des inondations de 2016, puis de celles de 2018, 2021 et beaucoup d’administrés ont peine à croire vos nouvelles promesses annoncées à grand renfort de belles communications, brochures et rencontres onéreuses, car en réalité et tout le monde le sait, les élus ne veulent pas de ce PPRI.
En effet, et comme vous l’avez rappelé, un PPRI est un outil réglementaire de limitation de l’urbanisation à partir du risque inondation. Il permet de limiter les possibilités d'extension des constructions, en allant jusqu'à interdire totalement l'urbanisation, mais cela les élus ne veulent pas l’entendre.
Certes, l'élaboration d'un PPRI est longue : études hydrauliques, cartographie/ règlement, enquête publique puis adoption. Durée : 3 à 5 ans, mais depuis 1992, les Services de l’État auraient pu instaurer un PPRI et le réviser si nécessaire, au minimum au moins déjà 6 fois.
Les Services de l’État ont donc aussi une part de responsabilité importante dans le retard de la mise en application de ce PPRI.
Vous avez expliqué qu’Il existait toutefois une solution avant cette adoption définitive : c’est " le porter à connaissance" au titre de l'urbanisme.
Il s'agit de porter à la connaissance des élus les résultats des études hydrauliques, ce qui permet aux maires de s'appuyer sur ces documents officiels pour pouvoir refuser un permis de construire.
Maintenant, il ne suffit plus de le dire, il va falloir le faire, car les administrés, victimes de ces inondations à répétition qui vont inévitablement se reproduire, n’en peuvent plus des grandes « Conférences publiques du SIAHVY » qui ne débouchent sur aucune décision concrète.
Alors les questions posées lors de cette réunion, restent entières :
- À quand l’instauration d’un PPRI qui s’impose aux PLU des communes de la Vallée de Chevreuse ?
- À quand l’interdiction formelle de construire en zones inondables ?
Ces questions font la transition avec votre réponse à la deuxième question posée, à savoir le devenir de la phase 2 du chantier NACARAT Cœur de Ville ?
De façon assez brutale, hautaine voire méprisante, vous nous avez expliqué que ce Permis de Construire était à vos yeux légal puisque aucun PPRI n’était opposable au moment de sa délivrance, ce qui est en partie erroné puisque l’Arrêté préfectoral du 2 novembre 1992 vaut PPRI. Aux dires de plusieurs personnes présentes, votre attitude a choqué.
En effet, vous avez donc publiquement pris fait et cause pour les décisions des élus de la commune de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, alors que de par votre fonction vous êtes tenu à l’obligation de réserve, d’autant plus que vous ne pouviez pas être sans savoir que :
Vous avez semblé nous reprocher d’avoir engagé une procédure en justice devant le Tribunal Administratif de Versailles et d’être des empêcheurs d’un bon fonctionnement.
Nous, nous pensons qu’il est complètement anormal que des Associations de Défense et Protection du Patrimoine et de l’Environnement soient dans l’obligation d’ester en justice pour uniquement demander l’application des Lois et Règlementations en vigueur dans notre Pays.
Nous pensons que cette charge incombe normalement aux Services de l’État.
Si effectivement la sensibilisation des citoyens est importante, celle des Services de l’État et des élus l'est d’autant plus qu’ils ont la responsabilité des politiques publiques d'aménagement du territoire et d'adaptation aux changements climatiques.
Nous attendons de ces responsables qu’ils regardent en face les réalités de ces situations et qu'ils mettent en place concrètement des politiques à la hauteur de celles-ci. Ce ne sont pas les citoyens qui peuvent le faire.
Nous restons dans l’attente d’une date pour rencontrer Monsieur le Préfet des Yvelines et vous-même afin d’aborder tous ces sujets.
Dans cette attente, veuillez agréer, Monsieur le Sous-Préfet, l’expression de mes salutations distinguées.
Philippe HEURTEVENT - Président de l’Association « SAUVONS LES YVELINES »
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