Bonjour,
Quelques nouvelles.
Avec le recours contentieux en cours, la bienséance aurait pour le moins été d’attendre la décision du juge. Mais il n’en est rien.
En effet, toute la végétation « basse » qui était présente sur ce terrain, a été totalement détruite : éradication totale et méthodique de tous les buissons, jeunes arbustes, et haies, ainsi que toutes les branches basses des sapins et conifères sur une hauteur d’à peu près 2 mètres.
Une entreprise intervenait depuis fort longtemps pour entretenir le parc (maison inhabitée depuis une quinzaine d’années). A peu près tous les deux mois, tonte de l’herbe et coupe des haies de thuyas près de la maison et une autre à l’entrée près du portail sur la hauteur.
Avisés de coupes en cours, certains habitants du quartier sont venus demander ce qu’il se passait. La réponse fut : « un simple entretien de routine » !
Ceci ayant eu lieu la semaine du 20 au 25/02/2023, très peu de temps avant la période de nidification et de reproduction des espèces, il n’est pas déraisonnable de penser que le but n’a été ni plus ni moins qu'éradiquer une très grande partie de l’habitat de nombreux oiseaux et animaux, ce dont était averti l’Office Français de la Biodiversité. Un inspecteur a d’ailleurs envoyé une lettre au promoteur afin de lui demandé de faire un inventaire faune !
Le Directeur Régional du CA Immobilier, Mr Cyril Legros s’est engagé :
(Extrait de l’article de Ouest-France du 27/07/22 : « Analyser l’impact du projet sur la biodiversité - Les revendications des riverains sont simples : demander à Crédit Agricole Immo de réaliser un inventaire de la faune et la flore sur plusieurs saisons. Cyril Legros, directeur territorial des Pays de la Loire, assure que ce sera fait : « Suite aux recours des riverains, l’Office français de la biodiversité nous a contactés. Un écologue étudiera le terrain pour déterminer si des espèces protégées sont présentes sur le site »).
Le Directeur Commercial Mr Le Canderf avait aussi assuré, lors d’une conversation téléphonique : « Nous ne sommes pas des menteurs et le bilan faune complet sera bien effectué ».
La destruction d'une haie très dense en bordure de propriété, tout particulièrement, porte un très grand préjudice à la faune. Elle a été tellement mise à mal que cela ne permet plus à certaines espèces de pouvoir l’utiliser comme habitat, car toute sa partie basse n'existe plus !
Et ce, malgré les dires de la maire de Nantes, vérifiables dans de très nombreux articles et interviews et les soi-disant préoccupations du C A Immobilier en matière de protection de la biodiversité (https://www.ca-immobilier.fr/nous-connaitre/actualites/corporate/le-groupe/actualite-groupe/nature-en-ville), entre autres.
Jamais un tel saccage n’aurait été perpétré, surtout à cette époque de l’année et du fait du recours non jugé, si les paroles "professées" étaient tenues. Une autre destination pour cette parcelle serait décidée, comme par exemple (demandé à Mme la maire de Nantes dans une lettre ouverte), d’en faire un parc pour permettre aux enfants et aux personnes âgées de pouvoir bénéficier de cet endroit tranquille et excentré de la cité (plus que sensible) toute proche, ce qui manque cruellement dans le quartier, et permettrait de préserver l'habitat de toutes les nombreuses espèces vivant sur place dont plusieurs protégées.
Les paroles peuvent être trompeuses, les actes eux ne mentent jamais !
Les paroles de certains ne servent, bien souvent, qu’à duper ceux à qui elles sont adressées afin de réussir à réaliser l’exact contraire de ce que l’on prétend vouloir faire.
Pour ce qui concerne ce « massacre à la tronçonneuse » le constat n'est pas difficile à faire.
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