Stop à l'abattage des arbres au Bout des Landes à Nantes

Bonjour,

Les choses avancent. Une autre riveraine a elle aussi envoyé un recours gracieux demandant l'annulation du permis de construire à la Maire de Nantes. Elle habite tout près du terrain, il n'y à qu'une rue entre le terrain et son immeuble. Et, une invitation à la presse a été envoyée, la voici :

Invitation Presse

Des habitants contestent un projet immobilier du Crédit Agricole

supprimant 22 arbres anciens.

Habitants et riverains s’inquiètent du retour d’un permis de construire du Crédit Agricole annulé en 2020 parce qu’il supprimait trop d’arbres ! Seulement 6 logements de moins mais un immeuble avec une beaucoup plus grande emprise au sol… sur une zone où la nappe phréatique est affleurante !

Pourquoi ce projet n’a pas de coefficient biotope connu ? Pourquoi son pourcentage de logements sociaux ou en acquisition abordable est-il inférieur au pourcentage requis par le PLUM sur cette zone ? Inoccupée depuis une dizaines d’années cette parcelle recèle de nombreuses espèces animales protégées. Pourquoi n’a-t-on pas procédé à un inventaire faunistique ?

Les riverains qui ont fait des recours gracieux et les associations qui les soutiennent vous invitent à une conférence de presse pour vous présenter leurs arguments et leur incompréhension devant un projet qui fait si peu cas du vivant malgré les alertes du GIEC.

le jeudi 28 juillet 2022 à 15 h 00

devant le 72 avenue du Bout des Landes à Nantes, adresse officielle de la parcelle.

Aussi, avis aux Nantais et Nantaises, ainsi qu'aux habitants de la Métropole qui se sentent concernés par la destruction de l'environnement et l'éradication de la biodiversité, tout particulièrement les espèces protégées.

Selon E. Kolbert, journaliste Environnement au New Yorker, les espèces disparaissent à un rythme alarmant, selon une étude publiée en juin 2013 dans Science Advances. Cela soulève des questions quant à notre propre survie. ( ref : National Geographic).

Et encore :"Les scientifiques ont confirmé la 6ème extinction de masse... des chercheurs concluent que les espèces de vertébrés reculent de manière massive sur Terre, à la fois en nombre d'animaux et en étendue. L'étude menée par G. Ceballos, P.R. Ehrlich et R Dirzo, publiée dans la revue scientifique "Proceedings of the national Academy of Sciences, fait froid dans le dos. Ils n'hésitent pas à parler d'une "défaunation", ou pire, l'accélération alarmante de la "6ème extinction de masse". Et celle-ci n'a rien d'un phénomène naturel.(Ref : Par Cyril Renault , le jeudi, 13 juillet 2017 Ouest-France en partenariat avec Sain et Naturel)

Nous pouvons tous le constater à notre niveau, que ce soit dans nos jardins, dans la campagne, et surtout en ville, où tous les espaces où il reste un tant soit peu de nature se voient méthodiquement détruits pour faire place à des constructions et du béton !

Aussi, je vous invite donc à venir aussi nombreux que possible, en cette période estivale où nombre d'entre vous sont peut-être partie vers d'autres cieux, jeudi prochain au Bout des Landes. Merci d'avance à ceux qui pourront être présent(e)s.

La photo en illustration est celle de chênes centenaires à l'avant de la propriété. Il y en a un autre à l'arrière qui, lui, doit avoir plus d'une centaine d'années au vu de son tronc qui est beaucoup plus gros. Nul doute que la construction d'un immeuble d'une surface de 2 510 m2 pour un terrain de 4 238 m2 ne pourrait que porter un très grave préjudice aux arbres qui seraient conservés. Les travaux les dégraderaient et risqueraient de les faire mourir à plus où moins long terme. C'est le cas d'autres arbres qui ont subi la même chose sur une parcelle à côté ! De plus, toute la faune, si riche en espèces protégées, serait irrémédiablement chassée de l'endroit où elle vit ! Avec une telle construction, la circulation automobile, celle des personnes, et animaux domestiques, tous les oiseaux, écureuils et autres hérissons ne pourraient bien évidemment plus y rester, ni nicher (malgré les nichoirs prévus par le promoteur !), ni se reproduire. Impossible pour eux de mener leur existence en ce lieu. Ils en seraient éradiqués, contraints de s'exiler ailleurs, comme ça a été le cas pour ceux qui était sur le terrain d'à côté, où deux très beaux sapins se meurent suite aux constructions, et dont une partie de la faune s'est réfugiée sur la propriété où l'on veut construire l'immeuble dont nous demandons le retrait du permis de construire.