Soutenez-vous le projet d’implantation du circuit de F1 aux Mureaux?

Projet de circuit de Formule 1 aux Mureaux : une aberration !!

Le GRALE (Les Mureaux), membre du CAPESA (Collectif des Associations de Protection de l’Environnement en Seine-Aval), vous dit pourquoi la candidature d’implantation d’un tel circuit, précisément sur le « Territoire de la Nouvelle France » est un scandale que vous devez connaître et dénoncer à votre tour.

Le CAPESA a pris position contre ce projet dans un communiqué adressé à la Presse, aux Préfets, aux députés, aux élus régionaux et départementaux, aux maires des collectivités impactées par ce projet.

Dans un soucis hautement démocratique, le site du Conseil Général invite les internautes uniquement à soutenir le projet.
Plus démocratiquement, nous vous invitons tout simplement à prendre position.


Communiqué:

Notre association s’insurge contre le projet de création d’un circuit de Formule 1
entre les Mureaux et Flins.
Ce projet présenté dans l’urgence par le Conseil Général des Yvelines est en
complète contradiction avec les orientations du Schéma Directeur de la Région
Ile-de-France (SDRIF) et plus particulièrement celles du Schéma Régional des
Espaces Ouverts, de l’Opération d’Intérêt National Seine-Aval (OIN), du Grenelle
de l’environnement, pour lesquels tout projet doit être conçu dans le cadre d’un
développement durable et tenir compte de façon indissociable des intérêts
économiques, sociaux et environnementaux.
Le SDRIF qui vient d’être voté a confirmé que ce territoire surnommé « la
Nouvelle France » devait conserver sa vocation agricole et son rôle de
poumon vert en Vallée de Seine.
L’OIN Seine-Aval prévoit d’y promouvoir des activités agricoles. A cette fin, un
dossier « LEADER » (plan d’aide européen pour l’agriculture périurbaine) avait
été déposé et accepté par Bruxelles afin d’obtenir les subventions
nécessaires. Sur la zone sont prévus l’installation de jeunes agriculteurs bio,
la création d’une ferme pédagogique, de jardins familiaux, d’une exploitation
apicole, d’un conservatoire régional du patrimoine d’arbres fruitiers.
Grâce à l’aide la SAFER (Société d’Aménagement Foncier et d’Etablissement
Rural), l’AEV (Agence des Espaces Verts) agissant au nom de la région Ile-de-
France a d’ores et déjà racheté une partie de ces terrains pour une valeur de
1.500.000 €.
La création de ce circuit F1 aurait pour conséquence d’urbaniser totalement ce
secteur de vallée de Seine, supprimant ainsi le couloir vert actuel entre la plaine
de Bouafle et le coteau de Mézy.
Il est absolument indispensable de pérenniser ce territoire sous lequel une nappe
phréatique alimente en eau potable quelques 750.000 habitants et qui pourrait à
terme desservir davantage de franciliens.
De plus dans cette zone où toute construction est interdite dans le cadre du Plan
de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI).
On ne peut passer sous silence les problèmes de pollutions, de consommations
énergétiques, des coûts des infra structures, alors que l’on nous parle de bilan
carbone, de gaz à effet de serre, d’économies d’énergie et de problèmes
financiers graves.
En outre, contrairement à ce qu’affirment nombre d’élus, l’intérêt économique
d’un tel circuit n’est absolument pas avéré.
Nous comprenons mal la précipitation des élus du Conseil Général des Yvelines
pour approuver un tel projet et les revirements supposés d’élus locaux qui
avaient approuvé la préservation de ce vaste espace apicole.
C’est pourquoi le CAPESA s’oppose vigoureusemen